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†. The furies… you know the sound of their wings
Primrose Bryce
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Mar 20 Nov - 22:12
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Ce déplacement était risqué, Lucius lui-même était retissant à ce que votre reine aille à cette réunion des grands. Une assemblée des plus grands clans vampire, New-York, la grosse pomme. Depuis ta dernière venue elle à bien changée cette ville qui ne dort jamais. Pendant un moment, Dorianne voulait s’installer ici, mais la concurrence était bien trop grande pour survivre. Et elle n’était pas du même monde que cette ville immortelle. C’était une fille de nouvelle Orléans, comme toi. « c’est rare qu’on soit tout les trois ensemble sur un même événement. » Tu souris légèrement en regardant ce bon vieux Lucius, en effet il devenait de plus en plus rare que Lysandro, Lucius et toi, Le Jabberwoky, Le Bundersatch et l’As de Cœur soit réunit ensemble sur le même lieu pour accompagner la reine de cœur dans un déplacement. Ça te rappelle des souvenirs mitigés. Bons comme mauvais, souvent quand vous êtes tous les trois c’est qu’il y a de grands dangers possible pour Son Altesse. Cette fois-ci, une certaine mésentente avec le clan de la frontière avec le Mexique. Dorianne était visée, car celle-ci prenait de l’ampleur. Son alliance avec des sorciers et des loups était mal vu pour certain conservateurs qui voyait une grave et inconnue dérive pour leur race. « ca va mieux toi ? » Cette question tu en avait terriblement marre, au point que tu serres les poings tant et si bien que des petits croissants de lune se forment sur ta paume à cause de tes ongles.

« Je n’ai pas très envie de t’en parler…. Ne le prends surtout pas de travers, mais c’est ni le moment ni le lieu pour discuter de ce….De ça » celui-ci passe calmement sa main sur le dos de la tienne pour que tu arrêtes de la serrer. « Excuse moi… Je sais que tu en as marre d’entendre cette question, mais je m’inquiète sincèrement pour toi et Dorianne, depuis quand ne vous êtes vous pas adressé la parole ? » Il était toujours protecteur et bienveillant, tu ne peux pas lui en vouloir de s’inquiéter, mais c’est encore trop dure pour toi, malgré le mois qui vient de passer la douleur est toujours vive. Dorianne ne t’a pas adressé de regard depuis ce soir la, et toi non plus d’ailleurs. Tu lui en veux malgré ta loyauté. Tu ne peux plus voir ta propre fille, tu sais que tu as une grosse partie de ta faute dans cette affaire. Mais qu’aurait du tu faire, ne pas lui céder la vie de ton enfant pour la voir vous tuer toutes les deux. Astoria à vécu avec une cuillère en or dans la bouche, tout ce que toi tu n’aurais jamais pu lui donner, elle l’a eu grâce à Dorianne. Même si tu lui as cédé les droits de maternité, tu es restée proche d’elle et à veiller sur cette fille, cette jeune femme comme une mère. Ce secret était lourd à porté, plus d’une fois tu as voulu tout lui dire, et la prendre contre toi pour enfin lui exprimer ta peine de l’avoir eu si proche mais si éloignée en même temps. « Primrose ? » Avec tout ça, tu ne lui as toujours pas répondu, tu sors de tes pensées un peu secouée et le regardes de tes yeux bicolore « je… On en reparlera en rentrant… Je vais faire le tour de la salle, j’ai un mauvais pressentiment. »

Son soupir montrait facilement son agacement, mais sa résiliation, jamais il ne te forcera à parler ou évoquer des choses qui te font mal. C’est pour cela que tu le respectes énormément, il a toujours été présent, sans envahir ta vie, un ami fidèle mais invisible. Une soirée de gala avait clôturé l’assemblé des chefs de clans, des rois et reines de ce monde de la nuit. Dans l’une de tes plus belles toilettes une robe sirène noire en dentelles(...) les cheveux lâchés dans le dos tu avances, féline, suspicieuse, à la longue tu as appris à décrypter les regards, les mimiques et les attitudes suspectes. D’après des sources sures, le clan utiliserons la soirée de clôture et le grand bal comme voile de fumé pour dissimuler le crime. Parler de cette trahison aux grand public ne valait rien sans preuve, vous ne saviez pas comment et quand ils auraient procédés. Autant lancé un caillou dans l’eau et trouver ou il est tombé. Il fallait les prendre sur le fait. Et quoi de plus discret que le poison, tu es à bonne école puisque c’est ton petit pêché mignon la chimie. Malheureusement la soirée bat son plein et toujours rien. D’un petit regard furtif tu cherches ton louveteau, Lysandro, celui-ci à l’écart comme un mal aimé regarde la salle de son iris perçant. Les gens avaient vent de vos aptitudes, de vos surnoms, qui pour certains était d’un ridicule sans nom. Mais cela confirme qu’ils n’ont jamais assisté à une descente de la cours de la reine rouge.

Bientôt le jour allait se lever, les invités n’ayant pas la chance d’avoir de bague de jour commencent à s’évaporer pour leur domaine et chambre d’hôtel. L’hôte de la réception discute avec les derniers invités. Si vous n’aviez pas à la surveiller tu te serais sans aucun doute engagée à traîner Lysandro sur la piste dansé à l’unisson pour penser à rien de tout ça et s’apaiser dans sa chaleur animale. Il avait le don de pouvoir te calmer et te canaliser en un simple regard azur. Son imposante masse savait te rendre docile et plus légère. Comme si une fois proche de toi plus rien ne pouvait t’atteindre grâce à sa présence. Un serviteur passe à travers la pièce pour apporter un petit papier à sa majesté, curieuse, tu suis la scène du regard. Celle-ci approche et te donne le dit papier, malgré le froid entre vous, elle, comme toi, savait que le travail reste le travail. La salle des miroirs, elle avait un rendez-vous là-bas pas …… Tu ne sais qui, ce n’était pas signé, mais l’intonation montre bien que ce n’est pas une idée, mais un ordre. Tu lui attrapes le poignet, qui serait si stupide pour partir dans cette pièce aussi simplement « lâche moi, tu n’as qu’à faire comme d’habitude, fait ton travail et veille sur moi » faire ton travail, jamais jusqu’à maintenant tu es retombé si bas dans son estime. Un temps de latence se fait avant que tu lui emboîtes le pas, sans un mot, les deux autres te suivent.

Très vite vous vous faites stopper à l’entrée de la pièce, tu repères facilement trois autres chefs de clan, sûrement rallié au premier suspect, tous conservateurs et en colère. Tu ne sais pas si tu dois rire ou pleurer de voir que ta reine ne semble pas prendre la chose très au sérieux. Tu restes comme un chaton devant la porte à vouloir gratter pour entrer et veiller sur sa maitresse. « Ça ne devait pas ce passer comme ça » tu jettes un regard presque furieux contre Lysandro. Bien évidemment ce n’est pas de sa faute mais c’est par pur automatisme que tu t'es retournée vers lui en premier. « Si tu entre ta punition seras pire que ce que tu vis la … » Lucius, la voix de la sagesse, si tu entres sans son accord tu risques les foudres de la reine rouge, elle n’attend que le pas de travers pour t’en faire voir de toutes les couleurs. Tu prends sur toi, si elle y est entrée c’est qu’elle avait de bonnes raisons. Surprise par la porte qui s’ouvre tu te retrouves rapidement en face de ta reine. D’un regard appuyé elle t’incite à rentrer. Droite comme un i tu avances d’un pas incertain, cette atmosphère est terriblement tendue. Celle-ci un large sourire aux lèvres, très vite elle te dépasse et susurre à ton oreille. « Fais le ménage je te prie… » S’en suive un des chefs au bras de ta reine qui était à l’intérieur avant qu’elle ne rentre, pour clôturer cette scène absurde des cris et des gardes de la cours de la reine de New-York qui repoussait les fugitifs vers l’intérieur. C’est une blague, elle avait tout préparé.

Un mouchard, au sein de ce groupe qui voulait sa déchéance, il semble avoir trahi sa propre cause pour rejoindre celui de ta reine. Tu fixes Lucius froidement, celui-ci semble aussi désarmé que toi face à cette scène, il n’est donc pas au courant. Tu n’aimes pas du tout avoir ce genre de surprise, elle a le droit de te punir mais pas quand cela concerne la viabilité de tout le clan. Tu es plus en colère contre elle que contre ses manigances contre elle. Sa tombe parfaitement bien, tu vas pouvoir exploser et libérer cette frustration librement. Si elle vient de te donner l’accord de tout faire disparaître, c’est bien pour une raison. Exécuter la sentence de Wonderland, couper les têtes. Tu fermes quelques secondes les yeux avant d’inspirer pour te vider la tête. Trois hommes et deux femmes, les principaux acteurs à remercier de cette vie. Leurs larbins seront faciles à neutraliser, les chefs de clans seront une autre affaire. Voilà pourquoi elle voulait que vous soyez tous ensemble, pour que Lysandro et toi fassiez le sale boulot et que Lucius se charge de tout ranger comme si de rien était. Alors te voilà revenu la faucheuse de la reine, celle qui nettoie les rues avant son passage.


Tu t’exécutes dans ta tâche alors comme le bon serviteur que tu es. Dégageant tes cheveux sur le côté, tu commences à faire descendre la fermeture éclaire de ta robe. « Qu’est-ce que tu fais !? » Tu lèves les yeux vers Lucius « cette robe m’as coûté très chère, je n’ai pas envie de la jeter aussi vite » faire ce que tu comptes faire ici, n’est pas sans risque de tâche et de fluides diverse. L’abîmée n’est pas dans tes motivations premières. Cette robe n’est pas vitale, mais puisque tu n’as plus vraiment le souci de la mortalité, les choses futiles comme abîmer sa robe de soirée de grand couturier déviant une certaine priorité. C’est ainsi qu’en deux enjambés, tu te montres dans une tenue plus légère, osée, et déstabilisante pour certains regards. Un ensemble de lingerie fine à faire pâlir les filles de joies, et bien plus agréable pour tes mouvements. Délicatement tu remets la robe sur le bras de Lucius, celui-ci n’est pas fait pour se battre, il est là pour contenir et nettoyer à la fin. Combattre des congénères est très rare, il faut mieux être deux et un Alpha n’est que le bien venue pour t’aider dans cette tâche. Malgré cette tenue très provocatrice, autant le dire, un chat reste un chat, tu espères que tout se passera bien pour lui. « Tu es prêt ? » souris tu en coin en inspectant de la tête aux pieds tes futures victimes.
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Lysandro Nerotti
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Mar 27 Nov - 18:40
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Lysandro était tendu, non pas à cause de la mission qui les attendait, mais à cause d'un poids dans sa poche intérieure. Lorsqu'il avait enfilé son plus beau costard pour l'occasion, il avait longuement hésité à transférer ses doses de Redstar d'une poche à l'autre. Durant cette hésitation interminable, il s'était maudit mentalement un nombre incalculable de fois. Mais, finalement, il avait cédé. Après avoir réussi à quitter la pièce sans, il n'avait pas fait deux pas en dehors de sa chambre avant de faire demi-tour pour fourrer d'un geste rageur les pastilles à l'odeur de rose dans sa poche intérieure avant de rejoindre les autres. Juste une précaution. Il n'en avait pas réellement besoin, il s'agissait d'un 'au cas où'. Il avait plus ou moins réussi à s'en convaincre. Ce qui ne l'empêchait pas d'avoir l'impression que les fameuses doses pesaient une tonne dans sa poche comme le poids de sa culpabilité pesant sur sa conscience. Cette sensation l'accompagna encore maintenant, tandis que son regard restait porter sur les alentours, il gardait néanmoins une oreille attentive à la conversation entre Lucius et Primrose.

"C'est que ton odeur de sale sorcier m'avait presque manqué." Lâcha le loup, cynique. Ce à quoi Lucius répondit sur le même ton : "Devrais-je évoquer en retour ton odeur de chien mouillé qui m'agresse les sinus ?" Les deux lascars échangèrent un sourire ironique presque complice avant que chacun ne détourne les yeux pour retourner à ses préoccupations. Dans le cas de Lysandro, il était retourné à sa contemplation du décor, jusqu'à ce que Lucius demandât des nouvelles à Primrose. Du coin de l'oeil, l'Alpha se concentra sur la vampire à qui il devait tout, avant de descendre sur les poings serrés de la demoiselle. La même préoccupation que le sorcier lui traversa l'esprit bien que lui préférât demeurer silencieux. Il resta silencieux même lorsque le sorcier demanda depuis combien de temps Prim et la reine ne s'étaient pas parler. Il faillit intervenir mais la vampire prétexta faire le tour de la salle, mettant fin à la discussion. "Je vais faire ma ronde aussi." Déclara Lysandro. En partant de son côté, le lycan ne se priva pas de bousculer un peu Lucius, épaule contre épaule comme si le sorcier était sur son chemin tout en lui lançant un regard de reproche, l'air de lui dire qu'il aurait dû la fermer sans formuler ce commentaire ouvertement à voix haute.

À mesure qu'il marchait, Lysandro fit de son mieux pour chasser ses inquiétudes ou la présence de la dose de RedStar dans sa poche. Il retrouva doucement ses réflexes liés à sa fonction de "chien de garde", guettant le signe qui trahirait un problème, se tenant prêt à intervenir au premier geste inquiétant qu'il détecterait. Ce faisant, il resta à l'écart, sachant que sa présence était tolérée mais que la plupart des vampires n'aimaient pas la présence d'un de son espèce parmi eux. Dans sa jeunesse, sans doute aurait-il jouer la carte de la provocation face à ce fait, mais l'âge lui avait apporté la sagesse de savoir rester à sa place. Il capta le regard de Primrose et sa mine sérieuse se fendit d'un mince sourire. Il signa rapidement un message : t'occupe pas de ce que dit le vieux débris. Le langage des signes, s'était devenu leur petit langage à eux, et du temps où Lysandro jouait les mauvais élèves tandis que Lucius s'était évertué à lui apprendre le protocole, le louveteau avait souvent utilisé le terme "vieux débris" pour qualifier son professeur improvisé. Le message fini, l'Alpha fit un petit geste pour lui signaler que tout était sous contrôle de son côté, afin de reconcentrer la discussion muette sur la mission. Il regarda la vampire juste le temps de voir une éventuelle réponse avant de se forcer à se détourner pour reprendre son travail.

Le jour commençait à se lever sans qu'il ne baisse pour autant sa garde. Lorsqu'il s'agissait de travail, Lysandro ne s'autorisait jamais à se relâcher. Il n'y avait que Primrose qui arrivait à lui arracher des moments de détente et, cette fois, la situation était trop importante pour qu'elle le traîne sur la piste de danse. Ce n'est pas parce que certains invités commençaient à se diriger vers la sortie qu'il devait penser que le moment de tension était passé. Au contraire, il fallait redoubler de prudence à ce stade de la soirée. Le moment de transition entre les invités nocturnes et ceux munis de bagues de jour ou le moment où ils se retrouveront en plus petit comité, ces deux occasions pouvaient se transformer à tout instant en terrain propice à un piège. Son regard fut attiré par un mouvement d'un serviteur en direction de la reine. Lysandro se détacha du mur auquel il était adossé pour s'approcher de manière discrète de la scène qui se jouait entre Dorianne et Primrose. Le poignet saisi ne lui échappa pas et lui fit froncer les sourcils. Le temps qu'il arrive, la reine s'était remise en route. Le lycan suivit le mouvement, non sans toucher rapidement l'épaule de Primrose en guise de soutien à la fois muet et discret.

Le pire était de rester devant la porte alors que la reine s'engouffrait dans une pièce qui empestait l'embuscade. Face au regard furieux de Primrose, Lysandro se contenta de hocher négativement la tête, comme une tentative pour tempérer la fureur de la vampire. Il lui adressa un nouveau message en langage des signes : Attends, elle a surement une idée derrière la tête. Tandis que Lucius la mettait en garde, il était occupé à desserrer sa cravate qui constituerait une gêne s'il devait passer rapidement sous sa forme de Loup. S'il était si tendu et affichait une mine aussi soucieuse, ce n'était pas à cause de l'inquiétude liée à la sécurité de la reine. C'est parce que la présence du Redstar, ou plutôt le manque, s'était rappelé à son souvenir maintenant que l’imminence d'une bataille se faisait sentir. Devait-il le prendre maintenant, de manière préventive, ou attendre d'être au coeur du combat ? Il lança un bref regard en direction de Primrose, celle qui ne devait surtout pas être au courant de sa dépendance. Ensuite, l'Italien croisa le regard de Lucius. Lysandro sut à l'expression du sorcier que ce dernier savait pertinemment quel trouble lui tirailler l'esprit.

La porte s'ouvrit, ce qui chassant temporairement le dilemme. Il assista au reste de la scène avec son stoïcisme habituel. Les détails des manigances de la reine ne l'intéressaient pas, dès le moment où ses cibles étaient clairement déterminées. Ce qui était le cas, ici. Sans doute était-il le seul du trio à voir la situation ainsi, d'un autre côté, il était celui du trio qui avait le lien le moins fort envers Dorianne. Il était fidèle à la reine, bien sûr, mais ce n'était pas par adoration qu'il lui obéissait aussi docilement. Si une part de lui désapprouvait ce que venait de faire la reine, c'était surtout à cause des répercutions sur les autres, particulièrement concernant Prim. Mais, ce genre de sentiment pouvait attendre. En cet instant, tout son être se préparait à la bataille à venir et chassait tout le reste de son esprit.

L'Italien rigola doucement devant la réaction de Lucius tandis que Primrose se débarrassait de sa robe. "Tu n'as qu'à faire le portemanteau en  attendant." Taquina le lycan en jetant sa cravate au sorcier. Il se débarrassa également de sa veste et déboutonna les premiers boutons de sa chemise avant d'en remonter les manches. Lui se moquait du sort de ses vêtements si jamais il devrait se transformer totalement en Loup. Il avait fait cela parce que la veste, les boutons du col et les manches pouvaient le gêner au cours de la métamorphose. Dans son poing droit serré, il tenait sa dose de Redstar, attendant le bon moment pour l'avaler. Ce moment, Primrose le lui offrit sans en avoir conscience en lui demandant s'il était prêt. De sa main gauche, Lysandro fit un geste d'invitation. "Les dames d’abord." Avant de se reculer d'un pas. Se trouvant ainsi légèrement en arrière par rapport à Prim, il engloutit sa dose avant de se concentrer sur sa transformation. En agissant vite, il espérait ne pas avoir été vu. Les effets de la drogue atténuèrent la douleur que lui procurait la transformation sur son corps, douleur qui avait empiré depuis quelque temps comme si son corps protestait davantage à mesure que le temps passait. C'était également à cause de cela qu'il était devenu aussi rapidement accro. Pour éprouver de nouveau la sensation de puissance du temps où il n'était qu'un "louveteau".Laisser de côté ses préoccupations de "vieillard" concernant ses chances de l'emporter, pour se jeter à corps perdu dans la bataille. À présent transformé en Loup, il céda totalement à cette sensation enivrante, attaquant le premier ennemi à sa portée, crocs et griffes en avant. En cet instant, rien d'autre ne comptait.

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Lysandro Nerotti
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Primrose Bryce
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Mar 4 Déc - 18:30
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La langue des signes, une langue qu’il t’a apprise avec passion. Tu a été une élève plus qu’assidue pour un Lysandro professeur, pour cette fois les rôles se sont inversés. C’était lui qui t’apprenait quelque chose. C’était vraiment amusant de le voir t’expliquer les choses et te les faire comprendre. Votre lien a toujours forcé l’admiration et la curiosité. Ce mode de communication était devenu votre langage secret. Votre code pour que seule lui et toi comprennent ce que vous voulez échanger. Et ton regard et rapidement attiré par ses gestes. Lui aussi te fait remarquer que la reine à sûrement un plan derrière la tête, mais ça ne te rassure pas plus, tu n’es jamais rassurée quand Dorianne fait ses petites affaires dans son coin. Il n’aura pas le droit à une réponse au vu des portes qui s’ouvre. En entrant, tu ne détaches pas ton regard de ta reine. Tu commences à mal vivre votre froid, ça devient pesant et stressant, tes poings se serres de plus belle, mais ce n’est pas le moment de penser à cela. De penser à Astoria et de ce qu'elle pense de toi tout ça à cause d’une soif de survie et de vengeance il y a plus de 300 ans.

Le temps de faire le ménage, malgré tout, tu fais figure de bon petit soldat obéissant. Défaisant ta magnifique robe de créateur, tu avances alors que Lucius commence à sceller les portes de la pièce, les seules menant à l’extérieur, Dorianne à bien choisie sa pièce, celle-ci n’offre aucune sortie sans passer par vous deux. Lysandro et toi. Celui-ci, aimablement, te laisse passer en première alors que le loup noir qu’il est se forme derrière toi, tu arrives à sentir son odeur bien plus forte que sous sa forme humaine. Son souffle et ses grognements animal. Sa forme de loup t’a toujours impressionnée, ton regard admiratif suit ses pas féroces vers toi, les crie et les agacements se font sentir. La sentence de la reine rouge et connue de tous, la mise à mort, personne n’échappe à ses désirs. « Quelle gentillesse » un clin d’œil suivant tu te figes en le regardant gober littéralement, qu’est ce que c’est, plissant les yeux tu ne peux pas intervenir alors qu’il se transforme en loup, tu avances alors que tu sens la pression de la pièce s’amplifier, Lucius vient de cloîtrer la pièce, signe qu’il commence à mettre ne place la sentence de la reine. Piéger les souris dans la cage, maintenant, c’est aux prédateurs de se mettre en marche. L’as de cœur et le jaberwoky. Les atouts de la reine.

Un peu grognon, quand même, tu aimerais bien savoir ce qu’il a ingéré aussi rapidement comme pour se cacher, des pastilles de menthe avant le combat, c’est nouveau ? Très vite les vampires et humains piégés se mettent à vouloir se défendre pour survivre, même si la sentence et immuable et que les hôtes soient ou non d’accord, tu te dois d’exécuter les ordres, tout comme Lysandro le fait, tu sais qu’il est concentré sur sa tâche pour ne pas faire de faux pas, à toi de faire pareille pour mettre au plus vite fin à ce carnage qui arrive. Ta vitesse est un atout, tu n’as pas la force de briser un homme en deux, mais mêler la vitesse et la technique et une tête se défait d’un corps très facilement. L’instinct animal de ton Italien se fait vite sentir, tu le laisses faire se défouler, il en à aussi besoin au fond. Passant d’un vampire à un humain tu refais tes forces et tes blessures en vidant les seuls humains de la pièce. Très vite, tu accumules le rouge sur ton corps, les crocs saillants comme d’habitude, tu gardes un œil sur ton louveteau. Mais quelque chose te perturbe, cette attitude, et …… cette odeur ! Tu approches rapidement et prends la gueule de Lys, tu ne veux pas le penser, mais cette odeur de rose qui s’échappe de sa gueule-de-loup. Tes petites mains lui soutiennent le visage, tu n'as pas honte de venir renifler comme un animal l'odeur si caractéristique que tu as insufflé à ton produit. « Pourquoi ça sent le Red lys ! » Évidemment, sans preuve, tu ne peux pas l’accuser, mais tu ne peux pas faire semblant en même temps. Ce geste rapide, cette odeur de rose et son comportement n’ait pas habituels.

« Lysandro ! » Très vite vous vous faites séparer par un roi de clan qui n’est pas du tout près à se laisser punir et décapiter. Est-ce qu’il à osé faire ça ? Prendre du redstar hors de …..Non il prend du redstar tout COURT !! « TU PRENDS DU REDSTAR ! » Avec ses idées tu te fais très vite prendre par tes propres accusés, celui-ci arrive à te saisir, mais Lucius veille au grain, ce n’est pas pour rien qu’il reste dans les alentours à chaque fois. « Concentre-toi bon sang Prim ! Vous ferez vos petites engueulades de couple plus tard ! » Il n’a pas tord, en perdant ta concentration, tu te fais surmener par tes objectifs. Tu te ressaisis vite et grâce aux entraves de Lucius et sa magie noire tu arraches d’un coup de crocs la clavicule de ce roi autoproclamé. Léchant langoureusement tes lèvres, tu as bu du sang frais humain en quantité impressionnante se met de choix est bien plus succulent que les poches de sang de la banque de la reine. Tu reviens rapidement vers le loup qui peut facilement te couper en deux de sa grosse gueule. La chaleur du sang qui coule sur ton corps le réchauffe et ruisselle sur le sol traçant tes mouvements et tes pas vers Lysandro tu ne lâcheras pas l’affaire, tu veux et tu dois savoir. « On a fini, répond moi maintenant ! » Tu avances devant la porte poussant brusquement Lucius et croise les bras devant celle ci « Personne ne sort sans me répondre ... »
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Lysandro Nerotti
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Mar 11 Déc - 21:46
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Le combat commença, étouffant tout les remords de son geste. La situation ne laissait pas la place au doute et encore moins aux coups hasardeux. Il ne pouvait pas se permettre de tenter sa chance sans sa dose, de s'autoriser à penser à la possibilité qu'il n'en aurait peut-être pas besoin. Vu l'adversaire, un peut-être pouvait devenir une erreur mortelle qu'il n'aura pas l'occasion de corriger dans le feu de l'action. Dans l'adrénaline de la bataille, il en oublia même le sentiment de honte qui l'avait envahi alors qu'il avait avalé sa dose à l'abri du regard de Primrose. Du moins, le pensait-il. Rapidement, plus rien ne compta, hormis la bataille. Lysandro griffa et mordit comme un arrangé. Il s’abattit contre un adversaire de tout son poids de Loup, sans retenue. Il esquivait à peine, préférant attaquer encore et encore. La sensation de pouvoir tout encaisser à quelque chose d'enivrant, teinté de nostalgie, proche de l'invincibilité qu'on peut ressentir lorsqu'on est jeune. Sensation qu'il ne pouvait plus ressentir que via ces pilules sentant la rose. Demain, il regrettera, demain, ses muscles le tirailleront au moindre mouvement à cause de la sauvagerie d'aujourd'hui, mais demain semble si loin pour l'instant.

Jusqu'à ce que le visage de Primrose envahisse son champ de vision, le ramenant aussi brusquement à la réalité que si on lui avait lancé un seau d'eau froide en pleine ivresse. Instinctivement, il essaya de se dégager alors que le vampire lui saisit la gueule, mais le loup y renonça vite. La question tant redoutée fusa. Lysandro regretta de ne pas être en humain à ce moment-là. En humain, il aurait pu noyer le poisson, trouvé une excuse, argumenter pour reporter ce moment à plus tard, mais, en Loup, il ne pouvait s'empêcher de rabattre ses oreilles comme un chien pris en faute par son maître. Il émit d’abord une plainte puis poussa un bref grognement en se dégageant d'un mouvement sec. Une manière de dire que ce n'était ni l'endroit ni le lieu d'en parler.

Elle cria son nom, sans passer par le petit surnom habituel et, là, l'Alpha sut qu'il était grillé de chez grillé, tandis qu'un ennemi les sépara. Lysandro secoua la tête afin de se concentrer sur le combat. Malgré cela, l'accusation lui resta profondément ancrer dans le crâne. Le loup se ramassa sur lui-même, prêt à bondir alors que l'ennemi se saisit de Prim. Heureusement, Lucius veillait et savait garder la tête froide. Lysandro lui adressa un hochement de tête en signe de remerciement muet avant de se lancer vers un autre adversaire. Retourner à la bataille, fuir cette conversation. Mais impossible de ressentir de nouveau le sentiment de liberté causé par l'adrénaline. L'Italien pesta intérieurement, autant contre la situation que contre lui-même. Lysandro s'acharna sur un humain, ou plutôt passa ses nerfs sur lui en le déchiquetant, aussi furieusement qu'un chat faisant rageusement ses griffes sur un arbre après avoir reçu un sermon de la part de ses propriétaires. Il en fut à peine soulagé, le coeur n'y étant pas vraiment.

En parlant de coeur... Il était occupé à manger celui de l'humain venant d'être tué lorsqu'il sentit le parfum de Primrose venir vers lui. Même avec l'odorat saturé par l'odeur du sang, il pouvait percevoir ce genre de détail. Le loup leva la tête de son festin et retrouva une attitude coupable. Prim avait dégagé la scène de tout ce qui aurait pu interrompre de nouveau cette conversation. Elle avança et lui recula, tête baissée et oreilles aplaties. Peut-être était-ce des restes de sa dose qui le faisait halluciner, mais, pendant, un bref instant, il eut la sensation d'être ramené en arrière, lors de leur première rencontre. Lorsqu'il n'était qu'un louveteau et que Primrose était rentré dans sa cage, couverte de sang comme elle l'était maintenant. Ce souvenir le poussa à émettre un grognement de mise en garde. Le genre qui veut dire : n'approche pas ou bien j'attaque. Comme à l'époque. Avant que le silence ne fut percé et qu'il fut ramener dans le présent. L'Alpha cilla tandis qu'il retourna à la réalité, mais garda la tête baissée. Il lança un bref regard vers la porte, comme s'il cherchait à évaluer ses chances pour fuir.

Bien sûr, aucune fuite n'était possible. Cette pièce avait été un piège pour leurs cibles, et, maintenant, elle accomplissait la même fonction pour lui. C'est ainsi qu'il le ressentit sur l'instant. L'Italien reprit forme humaine tandis que Primrose poussait Lucius contre la porte en déclarant que personne ne sortirait. Il resta un instant recroqueviller tandis qu'il payait déjà le coutre-coup de la métamorphose. Elle devenait chaque année un peu plus douloureuse, comme s'il s'agissait d'un message que voulait lui faire passer son corps pour lui signaler qu'il devenait trop vieux pour ce genre de chose. "Oui, j'en prends." Avoua-t-il dans un souffle rauque en redressant avec réticence la tête pour regarder la vampire. Ce n'était pas un regard de défi mais de culpabilité. Il ouvrit la bouche comme pour ajouter quelque chose mais se ravisa en baissant les yeux. Que dire ? Qu'il aurait préféré qu'elle ne l’apprenne pas comme ça ? Lysandro avait redouté ce moment depuis sa première dose. C'est sûr, qu'il ne s'imaginait pas que l'aveu aurait lieu avec lui, nu comme un verre, Prim en petite tenue et couverte de sang, et avec un sorcier gardant la porte. Que dire d'autres ? Qu'il était désolé ? Tout dans son attitude trahissait cette phrase, pas besoin de la formuler. Quant au dernier aveu qu'il lui restait à faire, celui disant qu'il faisait cela depuis un an, disons, qu'il espérait que cela reste encore un secret, même si ça ne le serait que pendant quelques minutes encore.

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Sam 22 Déc - 18:36
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Essoufflée, après, tout ce n’est pas une balade en plein air que vous venez de faire, tu sens une chaleur t’envelopper. Lucius pose sa veste de costume sur tes épaules pour te réchauffer de cette décharge de rage et de colère. « On devrait y aller, vous êtes pas en état pour ce genre de disc… » Une main droite comme la justice le stoppe directement, tu ne veux pas partir après de telles révélations. « On a tout notre temps, et on va le prendre. Ton visage est marqué par la colère, mais aussi par la peine, la peine qu’il vient de te faire en annonçant la triste vérité. Tu redresses la veste plus à l’aise sur tes épaules en cachant un peu ton corps en approchant de celui qui a toute ton attention. Sa nudité ne te choquais pas plus que ça, c’était toujours ce qui arrivait quand il se transformait totalement.

Tu viens t’accroupir en face de lui sur tes genoux à même le sol froid et pose une main sur sa joue, depuis plus de cinq minutes un silence pesant et poignant, c’est installé dans cette pièce mortuaire. Ton autre main glisse sur sa cuisse et tu viens poser ton front contre le sien comme totalement épuisée par ce que vous avez vécu. Un long soupire casse cette ambiance à couper au couteau. Ta colère s’efface petit à petit alors que tu fermes les yeux et restes penchée sur lui en resserrant ta prise sur sa cuisse. Pourquoi maintenant, pourquoi lui ? « Pourquoi tu ne m’en à pas parlé avant Lys » Lysandro avait enfin laissé place à Lys, le petit surnom qui voulait tout dire, celui qui veut dire qu’elle est enfin calmée et ouverte à la discussion, ce prénom qui lui fait comprendre qu’elle est là pour lui.

« C’est mon pire cauchemar que tu me fais vivre… Tu en as conscience ? » Chuchotes-tu presque à son oreille comme un secret tant ça te fais mal de l’avouer et de le comprendre enfin, cette vérité qui te brûle les lèvres et le cœur qu’il te reste. « Tout le monde, mais… Pas toi par pitié… Pas toi… » La main sur sa joue tremble presque sous l’émotion de la vérité qui se déchaîne dans ton petit corps. Comme si dans la seconde où tu vas t’éloigner, tu vas le voir disparaître. Machinalement, tu glisses cette main vers ses cheveux grisonnant et les caresse avec une douceur presque charnel. Tu t’en fiches de cette couleur, le blanc, le gris lui va tellement mieux, la vieillesse, tu ne sais pas que c’est, un don ou une malédiction. Car aujourd’hui, tu comprends ce que cela veut dire : les gens qui te sont chères vont disparaître sous tes yeux, ils vont partir avec des morceaux de toi. Et lui le premier. « Prim… Elle arrive » elle, oui elle, la reine, il le sent, et toi aussi maintenant que tu te libères de l’odeur de ton Loup. Tu relèves la tête doucement avant de poser un baiser sanglant sur son front, ce n’est pas le moment pour qu’elle revienne, mais tu es obligée de te plier à ta reine. « La discussion n’est pas terminée crois moi »

Tu enlèves la veste et la lui poses sur ses jambes pour la décence de son corps face à la reine, toi, tu as l’habitude qu’elle te vois dans le plus simple appareille, ou encore dans des tenues plus que discutable. Lucius exécute un de ses tours de passes passes enfantins en subtilisant comme un parfait prestidigitateur les vêtements encore potables d’un des hommes sans tête au sol, évidemment le rouge écarlate du sang frais brille sur le tissu clair de la chemise, mais ça ferra l’affaire pour se présenter devant sa majesté. « Tu peux arrêter de jouer les exib » Lucius fait apparaître un pantalon noir et une chemise taché de sang avant de les lui balancer comme un sac de linge sale « habilles toi, elle est là » Léchant tes lèvres carmin, tu approches de la porte pour l’accueillir alors que Lucius ouvres les portes. Dorianne revient aussi pimpante que réjouit du spectacle, mais très vite son front se plisse et son nez remonte en trompette. Ses pas légers la guident directement vers toi, avant d’abattre brusquement sa main blanche sur ta joue. Un bruit sourd casse le silence de son entrée. Figée, outrée, froissée et surtout blessée, tu ne relèves la tête que quelques secondes plus tard avec une douleur lascive sur la pommette. « La prochaine fois, ce ne sera pas une gifle, je t’interdis de douter ne serait ce qu’une seule fois de mes actions et de mes décisions s'est compris » aucun mot, tu ne peux pas, tu ne veux pas et de toute façon, c’est inutile. Dorianne n’est pas le genre de femme à avoir tord, et tu l’as appris.À t’es dépend au fil des années.

Sans plus de cérémonie, elle se retourne et repart finir la soirée au bras du propriétaire de la bâtisse. « Ça v… » Tu n’attends même pas la fin de sa phrase avant d’emboîter le pas « ramène nous… On à plus rien à faire ici » tes pas marquent le sol en marbre de tes traces de pieds nus rouge sang, l’odeur de sang commence à empester le couloir petit à petit alors qu’à l’inverse les hommes de main de l’hôte commencent à venir par petit groupe pour nettoyer la salle et brûler les cadavres Tu n’as même plus envie de te soucier de celle qui ta fait naître, un point presque extrêmement rare quand on te connaît. Mais tu es à bout, entre ce qu’il s’est passé, la réaction de Dorianne et surtout ce que tu as appris de la bouche de Lys, tu as besoin de sortir d’ici, de souffler et surtout enlever le sang qui te colle à la peau. Le retour aurait pu faire de l’ombre à un enterrement, le froid, le silence, tout était pesant et prenant aux tripes. Mais heureusement que le chemin du retour était rapide. Une fois rentrée, tu les laisses à leurs affaires et montes directement te laver et te mettre au propre rapidement, tu ne veux pas lui laisser le temps de s’éclipser et c’est peu dire, tu enfiles juste un chemise de nuit et son peignoir avant de subtilement entrer dans la chambre de Lys, avant de venir, tu as demandé à Danika un verre de vin bien mature pour accompagner cette longue discussion à venir, assisse sur le fauteuil à côté du lit, tu entends la douche s’écouler en croisant les jambes le temps qu’il sorte sirotant ton verre.
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Sam 22 Déc - 23:50
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Les muscles endoloris par l'effort et l'esprit embrumés par la honte, Lysandro ne savait plus quoi faire. Encore moins quoi dire. Les effets positifs du Redstar n'étaient plus qu'un vague souvenir à présent et le manque menaçait de déjà se faire sentir. Trop court moment d'adrénaline par rapport au contrecoup pesant qui suivait. Sa tête restait baissée dans une attitude coupable. Comment la regarder après un tel aveu ? Le silence s'installa tandis qu'il ne savait quelle réaction redoutée de la part de celle qui l'avait sauvé, il y avait déjà trente ans. Mépris. Colère. Tristesse. Ou être tout simplement ignoré, gommé de sa vie. Il lui semblait qu'il méritait toutes ces possibilités, sans pour autant déterminé laquelle lui ferait le plus mal.

Même en sentant que Primrose s'était approchée, il avait gardé le regard baissé et l'attitude du gamin pris en faute. Il se sentait à bout de forces, comme vider, et ce n'était pas uniquement dû au combat. Il avait tellement espéré que ce jour n'arriverait jamais. Sa respiration saccadée s'arrête lorsqu'elle pose la main sur sa joue. Ses lèvres se serrent de douleur. Son expression douloureuse témoigne qu'en cet instant toujours silencieux, il se maudit intérieurement de sa faiblesse. Il ferme les yeux alors que leurs deux fronts se touchent. Il pousse un soupir presque en même temps que celui de Prim. Ce contact a presque le même effet apaisant qu'un gant d'eau froide sur un front fiévreux. En cet instant, l'Alpha oublie tout ce qui les entoure. La mission qu'ils viennent d'exécuter. L'éventuel retour de leur reine. Plus rien ne compte.

"Parce que je ne voulais pas l'admettre."
Avoue-t-il d'une voix rauque, honteuse. Ce n'était pas l'unique raison qui l'avait poussé à mentir autant à Prim qu'à lui-même. En une année, il avait eu le temps de se trouver une centaine d'excuse pour mieux étouffer sa culpabilité. Cependant, celle qu'il venait de formuler ne revenait pas à enfoncer le couteau dans la plaie, contrairement aux autres. Il n'y avait que sa fierté qui était touchée dans cette explication.

La vampire lui chuchote quelque chose et Lysandro ouvrit la bouche pour s'excuser avant de se raviser. Douloureusement, il hocha la tête et réussit à ouvrir les yeux. Il ne pouvait pas dire qu'il s'agissait de son combat ou qu'elle ne pouvait le sauver de cela. Pas après le départ d'Astoria. Ce serait trop cruel, encore plus cruel que son précédent aveu. "Je sais. Pardon." Chuchote-t-il. Avec douceur, il pose sa main contre celle de la vampire qui était toujours sur sa joue, comme pour y insuffler une force qu'il n'avait pourtant pas. Il la lâche lorsqu'elle se glisse dans ses cheveux grisonnants. Il tient quelques instants avant de fuir ce contact, avec la même expression et réaction que si elle venait de toucher une vieille blessure encore douloureuse. D'une certaine façon, c'était le cas. Ses cheveux gris, témoignage du temps qui passait, avait été le premier indice lui faisait réaliser une vérité horrible. Avec peine, il reprit une inspiration douloureuse en repensant à un avenir où il serait absent. Sans le dire. Y avait-il besoin de le concrétiser avec des mots ? En plongeant son regard dans celui de Prim, il avait l'impression que l'immortelle en était venu à la même conclusion.

Le retour à la réalité le fait tressaillir et cligner des yeux. Elle arrive. Il met un temps de retard avant de comprendre de qui le sorcier voulait parler. Piteusement, l'Italien hocha de nouveau lentement la tête lorsque Prim lui dit que la discussion n'était pas terminée. Il n'éprouvait aucun soulagement devant ce sursis.

Aussi délicat que son habitude, Lucius lui balança des vêtements. Lysandro était persuadé que le sorcier aurait lancé un "je l'avais dit que ça te pendait au nez" si la phrase ne reviendrait pas à avouer devant Prim qu'il était au courant pour la dépendance du loup. Lysandro émit une plainte étouffée proche du grognement grincheux avant d'obéir. En hâte, il enfile le pantalon et la chemise, masquant comme il pouvait les traces de sang en enfilant par-dessus la veste qu'avait posée Prim avant de se lever. Machinalement, il tira sur les manches de la chemise. Les habits étaient légèrement trop petits pour lui, mais il allait devoir s'en contenter. Le temps que la reine arrive et il avait retrouvé son allure de chien docile, comme si la scène précédant l'arrivée de Dorianne n'avait été qu'un mauvais rêve dont il venait de se réveiller. S'il baissait la tête, à présent, ce n'était plus en signe de honte, mais en signe de soumission envers leur souveraine qui venait de faire son entrée. Le reste de sa posture était droite, mains dans le dos, tel un garde attendant le prochain ordre. Un bruit sourd le fait lever la tête avec surprise tandis qu'il ne put s'empêcher de faire un pas en direction de Primrose lorsque Dorianne vint la frapper. Il dût se faire violence pour étouffer un grognement animal de désapprobation. Lysandro croisa le regard de Lucius qui hocha négativement la tête comme une mise en garde de ne pas bouger davantage. L'Italien serra les poings et retrouva, non sans une certaine réticence, son attitude soumise et passive, attendant la suite.

La reine partit et Primrose déclara qu'ils n'avaient plus rien à faire ici avant que Lysandro n'ait le temps de dire quoique se soit. L'Alpha partit sans un mot ou un geste, presque comme un voleur. Le poids de la culpabilité était revenu dès l'instant où Dorianne avait quitté la pièce. Culpabilité et colère envers lui-même. Contre quoi ? il ne saurait le dire. Contre sa faiblesse qui l'avait fait tomber accro ou contre son manque de prudence qui avait permis à Prim de réaliser sa dépendance. Les deux, peut-être.

À leur retour, Lysandro fit un geste et un signe de tête vers Lucius pour lui signala qu'il n'était pas d'humeur à débriefer sur ce qui venait de se passer. Il n'avait besoin ni des conseils ni des remontrances qui pourrait venir du sorcier. Arrivé dans sa chambre, il laissa exploser sa frustration en fouillant et débusquant la moindre de ses cachettes, puis de balancer par la fenêtre les doses de Redstar qu'il put trouver. Ce ne fut qu'après ce geste qu'il trouva une respiration normale. Le soulagement fut bref, la fatigue le rattrapa. Ses mains tremblaient comme si son corps se révoltait de s'être débarrasser de la drogue. Avec des gestes d'automate, Lys se débarrassa de ses vêtements pour prendre une douche. Les boutons de la chemise lui offrir une certaine résistance à cause du tremblement de ses mains. L'eau chaude fit un bien fou à ses muscles endoloris. Puis il tourna le robinet d'eau froid pour sa tête. Il voulait s'empêcher ainsi de penser, s'évertuant à se concentrer sur le bruit et l'effet de l'eau sur son corps, parce que sinon, il allait certainement s'acharner contre le mur de la douche jusqu'à en avoir les poings en sang. Mieux valait s'abstenir. L'Alpha se dit qu'après cela, il irait courir pour se défouler, qu'importe de la transformation douloureuse et du contrecoup encore plus grand le lendemain. Un projet qui allait devoir attendre. Alors qu'il sortit de la douche, vêtu d'un pantalon de pyjama et d'un peignoir à peine attaché, alors qu'il se passait un essuie sur ses cheveux mouillés, il s'arrêta en voyant Primrose dans sa chambre, comme s'il était devenu un animal pris dans le feu des phares d'une voiture. Elle était assise sur le fauteuil à côté du lit, lui resta planter là.

"Je suis désolé. je n'ai pas été à la hauteur." Fut-il enfin capable de dire, le regard fuyant. Des excuses qui s'appliquaient à tellement d'autres choses qu'à la phrase qu'il venait de dire. Désolé d'être mortel. Désolé d'avoir failli. Et bien d'autres choses encore.

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Lun 24 Déc - 10:04
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Tu passes une main chaude sur tes cuisses, un long soupire s’échappe de tes lèvres. Tu regardes ta peau lisse, jamais elle ne connaîtra les rouages du temps, jamais elle ne sera abîmée par les siècles. Au début, c’est un véritable privilège de ressembler à un ange pendant des siècles. Mais quand on rencontre la personne parfaite, celle qui a changé sa vie, celle qui te fait ressentir se manque quand il n’est plus là. C’est une véritable torture de penser la voir disparaître. De continuer sa route sans elle. Lys faisait partie de ce genre de personne, tu as besoin de lui comme tu as besoin de repère. Tu as besoin de lui comme tu as besoin de douceur, tu as besoin de lui comme tu as besoin de sang. C’est impossible d’imaginer un jour te retrouver devant une pierre froide et sans vie pour seul souvenir de sa part. Il vieillit, c’est inévitable, tu n’es pas assez stupide pour ne pas l’avoir vu, mais il donne si bien le change que tu t’es voilé la face toutes ses années. Mais une chose est sure, il t’ai impossible de le perdre, ça jamais. Quitte à faire l’irréversible, tu as trop besoin de lui. Il ne doit sûrement pas s’en douter, mais il l’apprendra assez vite. Très vite, tu reviens à la réalité en entendant ses pas se rapprocher, la porte s’ouvre et dans une sortie de buée, tu le vois apparaître. Lui aussi en pyjama, tu restes élégante même la nuit pour ta part, tu aimes les belles choses et tu as un goût prononcé pour les beaux habits (https://pin.it/d72ilz4asgiztg) une somptueuse robe de nuit blanche comme la neige, traînant un peu comme une robe de soirée, surmonté d’un déshabillé tout aussi blanc en dentelle et en soie.

Il arrive devant toi comme un lapin devant des phares. Il s’excuse comme par automatisme et tu ne fais que le fixer, les doigts sur les contours du verres un long silence vous séparent alors avant que tu ne daignes te lever et approcher, machinalement, tu lui prends les deux pans de son peignoir avant de les attacher pour lui couvrir le torse, pas que tu n’aimes pas regarder ce corps mature, mais surtout pour conserver sa chaleur et juste par ce que tu aimes t’occuper de lui. Tu l’as vu littéralement grandir sous tes yeux, depuis que tu l’as ramené d’Italie dans tes bagages. « Je suis déçu par ton comportement, mais en aucun cas, tu n’as pas été à la hauteur, tu …. Tu as fait l’impensable pour rester à nos côtés et assumer ton rôle, je ne peux pas t’en vouloir pour ça » une fois attaché tu serres brusquement la ceinture et le fixes dans les yeux « par contre tu ne pourras pas échapper à une certaine colère de ma part, tu m’as ouvertement mentis, tu a sûrement volé, et qui plus est tu as mis ta vie mais celle des autres en danger. Ton attitude est très discutable » tu poses tes mains sur sa poitrine et le regardes un instant avant de te détacher et retourner vers le verre de vin rouge. « J’ai décidé de ne pas en parler à Dorianne, une fois de plus, elle ne comprendrait pas de toute façon. Nous allons régler cela entre nous…. Lucius, toi et moi. »

Tu portes le verre à tes lèvres buvant ce nectar divin avant de reposer le dit verre sur le meuble. « Quand et comment as-tu commencé à prendre du RedStar ? » Tu avances et te poses sur le matelas en tapotant la place à côté de « pourquoi avoir commencé ? Tu es le plus à même de savoir ce que cette chose fait aux gens… Qu’est-ce qui t’as fait basculer, et ne me dit pas la vieillesse, tu avais mille et une autre solution, avec moi, et ne parles pas de Lucius » tu attends qu’il vienne se poser pour prendre l’une de ses mains « plus de mensonge, plus de cachotterie je suis prête à tout encaisser » doucement tu reviens caresser sa joue et surtout ses cheveux poivre et sel avec des yeux pétillants. « Je suis pas prête à te perdre aussi facilement, tu devrais le savoir, je t'ai pas gardée auprès de nous aussi longtemps pour te voir te détruire à petit feu » en même temps pour ponctuer ta phrase, quelqu’un frappe à la porte, sans lui laisser le temps de poser de question tu te lèves ta longue robe volant un peu lorsque tu marches pour aller ouvrir et récupérer le petit chariot ou sont disposer le nécessaire pour une prise de sang. Tu n’es pas venue simplement pour débattre, qu’il le veuille ou non il va commencer sa cure de force ou de gré.

« Tu te serais douté que je ne laisserais pas les choses se tasser aussi simplement » venant garer le chariot au pied de son lit, tu reviennes vers lui et embrasses son front avant de lui indiquer l’oreiller « allonges toi, je vais faire une prise de sang pour connaître la dose de RedStar dans ton sang » c’est incroyable comment tu gères cette déception aussi facilement, ce qu’il ne sait pas, c’est que tu as demandé à Lucius de calmer tes angoisses et ta peur grâce à un sort. En temps normal, tu serais en train de lui arracher les oreilles avec tes cries et tes ressentiments.

Mais actuellement si tu accumules tout ce qu’il se passe pour toi, tu ne pouvais pas supporter un poids de plus. On voit à quel point, tu es tombée bien bas, à quel point, tu peux te briser en deux à la moindre bousculade. Mais évidemment il n’en sera rien, le sort est discret, mais d’une efficacité monstrueuse. Lucius à été des plus réticents pour te l’appliquer, mais il n’avait pas vraiment le choix devant ta demande. Le contre coup après Astoria, Dorianne voici Lysandro, même la vampire centenaire que tu es n’y arrivait plus. Ce sourire est perturbant, voir bizarre, ça ne te ressemble pas, ce n’est pas toi. Une personne qui te connaît bien voit facilement que c’est superficielle et pas normale. « Est-ce que tu m’as déjà volé des doses Lys ? » Une question dite de façon si anodine que ça en est flippant, tu te concentres pour trouver une veine alors qu’il est allongé et toi assise à ses côtés.
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Ven 28 Déc - 18:50
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Elle était là. Bien sûr qu'elle était là. Il aurait dû s'en douter que cette discussion n'aurait pu attendre la nuit suivante. Lysandro plaça la serviette qu'il tenait en main sur ses épaules. Il détourne le regard vers la fenêtre où la nuit commençait doucement à laisser la place au jour tandis qu'il formula des excuses. La seule chose qui parasitait le silence qui s'ensuivit fut la sensation des gouttes d'eau tombant de ses cheveux trempés par la douche. Ses muscles se crispent et il se décide enfin à la regarder alors qu'elle attachait son peignoir. L'ombre d'un sourire plana sur les lèvres de l'Italien. Après toutes ces années, la vampire continuait de prendre soin de lui avec des petits gestes de ce genre.

"J'aurais dû être plus fort, surtout avec tout ce que tu traverses en ce moment." Continua-t-il de se justifier. Rien que d'entendre qu'il l'avait déçu le mortifiait, comment ne pouvait-il pas s'en vouloir ? Sa ceinture fit serrer brusquement et Lysandro ne put s'empêcher de déglutir. Depuis le temps, il avait appris à redouter les colères de Primrose. D'un autre côté, il ne pouvait pas dire qu'il ne l'avait pas mérité cette fois-ci. L'Alpha hocha piteusement la tête, mais la suite le surpris. Sur le moment, il n'avait pas pensé à Dorianne, comme si l'opinion de la reine était le cadet de ses soucis, que son verdict ne comptait pas par rapport à celui de Prim. "Merci." Dit-il simplement, n'osant dire que Lucius avait tout découvert bien avant aujourd'hui. Il en savait même beaucoup plus, puisqu'il avait avoué au sorcier sa motivation à trouver et former le prochain Alpha.

Lysandro resta sur la défensive, bien malgré lui. Normalement, il aurait dû être soulagé de s'en tirer à si bon compte, et, pourtant, son instinct lui souffla que ce n'était pas normal. Elle était trop calme, et ce n'était pas ce genre de calme précédant une tempête. Quelque part, ce calme si étrange et déroutant était pire que de la voir hurler contre lui. Quelque chose n'allait pas, sans qu'il n'arrive à savoir quoi. Les sourcils légèrement froncés à la fois par l'inquiétude et la culpabilité, il se décida à s'installer à ses côtés sur le matelas. Mains croisés, bras posés sur les genoux, légèrement penché en avant, Lysandro poussa un soupir arasé avant de répondre à la première question.

"ça va faire un an."
Avoua-t-il. Il n'y avait rien de libérateur d'enfin cesser de cacher la vérité. Concernant la raison, Lysandro secoua doucement la tête en serrant les dents, comme s'il ne voulait pas en parler, qu'il ne pouvait pas. Prim lui prit la main en lui demandant ni mensonge ni cachotterie. Il ferma les yeux alors qu'elle passa une main d'abord sur sa joue avant de continuer dans ses cheveux. Cette fois, il ne fit rien pour s'extraire à cette caresse. "J'ai... J'ai failli perdre un duel, Prim. Un louveteau m'a défié pour le statut d'Alpha et j'ai failli perdre. J'ai failli tout perdre, tout se qu'on avait construit." Finit-il par raconter. "Depuis un an, je suis défié à chaque pleine lune et... J'ai l'expérience pour moi, mais, cela ne suffit plus... Tu me dis de ne pas parler de vieillesse, mais, mon corps ne suit plus ! Et ils s'en rendent compte. Les plus ambitieux guettent le moindre signe de faiblesse de ma part pour tenter leur chance. Sans le Redstar, je ne serais peut-être plus l'Alpha à l'heure actuelle, et ça, je ne peux pas prendre ce risque, qu'importe si ça me détruit à petit feu." Il serra les poings en étouffant un grognement de frustration. Difficile de dire si le tremblement de ses mains était dû à la rage ou déjà au manque. "C'est mon combat, Prim." Lâcha-t-il avec un soupir. "Je ne voulais pas vous impliquer là-dedans. Je pensais maîtriser la situation, je le devais. Je me disais qu'il suffisait que je tienne jusqu'à..." Il ne finit pas sa phrase. Jusqu'à quoi ? Sa mort ? La formation du prochain Alpha ? Les deux ? Il préférait ne pas y penser.

Heureusement, il n'eut pas l'occasion de finir sa phrase. On frappa à la porte. Lysandro leva la tête tandis que la vampire alla ouvrir. En voyant le plateau, il eut l'expression de la personne qui savait qu'elle n'avait plus la possibilité de fuir. Déjà, il remontait la manche de son peignoir, sans un mot. Il n'était pas enchanté par cette idée, mais, ne se voyait pas argumenter pour essayer d'y échapper. "Je n'essaye même pas de négocier." Dit-il en levant les mains comme s'il se rendait, avant de s'allonger docilement sur le lit.

Derrière une nonchalance feinte, son inquiétude revenait au galop. Son instinct continuait de le titiller. "Tu le prends... étonnamment bien..." Finit-il de ne pas dire. "Tu es certaine que ça va ?" Demanda-t-il en se redressant légèrement. "Pas que je me plaigne de ne pas avoir été envoyé dans le décor." Glissa-t-il ensuite, se disant qu'un trait d'humour aiderait à mieux étouffer ses inquiétudes. Il se sentait idiot de faire ce genre de remarque. Qui était-il pour oser demander si elle allait bien alors qu'il avait ajouté un fardeau de plus à ce qu'elle endurait déjà ? Il avait humé l'air en redoutant de sentir l'odeur caractéristique du RedStar chez le vampire. Il n'avait rien senti de ce genre ni rien d’inhabituel et il en fit rassurer. D'un autre côté, si cela avait le cas, de quel droit aurait-il osé faire une remarque sur ce sujet alors que lui-même était tombé dedans ? Très vite, une préoccupation fut chassée par une autre. Lysandro se rallonge tandis que son infirmière improvisée cherche une veine. "Non. Je ne suis pas accro au point de te voler, Prim." Déclara-t-il en lançant un regard sincère à la vampire. "Dans cette ville, si tu veux te procurer du Red Star, tu le trouves." Il ne voulait pas dénoncer tout de suite sa source d'approvisionnement, ça serait un autre coup porter à Primrose et il ne voulait certainement pas faire cela. Elle ne méritait pas ça.

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Ven 11 Jan - 14:07
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Tu ne sais pas vraiment ce que tu ressens. C‘ est un peu le vide, comme si une ventouse géante venait de tout aspirer à l’intérieur de toi. D’un coup d’un seul pour ne laisser que planer un peu de ta conscience et faire mine de toujours être là. Il comprend vite qu’il n’aura pas beaucoup de choix à son actif. « Non, tu n’as pas le choix en effet » dit tu platement comme si tu parles de chaussettes et d’élastique. Il n’y à même pas d’émotion dans ce que tu peux dire a cet instant. « Je vais te prélever un peu de sang, et l’analyser d’accord ? » Tu te répètes un peu, c’est surprenant. Subitement, sa question te fait lever les yeux « ah oui ? Pourtant je n’ai qu’une envie en ce moment te planter l’aiguille dans l’œil » fixement tu restes figer comme une statut en ayant pris la seringue en main alors que l’autre lui tien Le Bras. Une deux trois puis cinq secondes s’écoule avec un silence à couper au couteau. Ton regard souvent pétillant et enjouée en sa présence semble aussi vide que l’océan que représente les couleurs de tes deux yeux bleu et marron. « Je rigole Lys chéri…. Un peu d’humour ça ne fais de mal à personne » Enfin maintenant oui, mais tout à l'heure tu n'en dirais pas tant, tu reposes la seringue avant d’échapper un soupires lasse alors que tu cherches avec l’index une veine. Tu es mollassonne et lente, c’est curieux sachant que tu ne fais pas ta première prise de sang aujourd’hui.

« J’en ai une » prenant la compresse d’antiseptique, tu la passes sur sa peau avant de saisir la seringue, cette fois prête à piquer, tu retouches la veine pour contrôler l’endroit et avance alors, mais en voulant te concentrer ta main se met petit à petit à trembler. Et plus tu approches la seringue plus ton bras se met à chanceler et trembler comme une Parkinson. « Je…Je recommence attend » non, tu n’y arrives pas, c’est affligeant tu ne pensais pas que le sort atteindrais à ce point ta perception des chose et ton corps en lui-même, pour palier à la vague de sentiments négatifs le sort paralysé presque tes membres pour te mettre dans un état de semi-présence. « Je suis fatiguée, je demanderais que mon assistante le fasse ok » non, tu ne diras pas que tu n’y arrives pas, hors de question de l’avouer devant lui, de lui dire que tu es faiblarde aujourd’hui, ou demain, ou encore après demain. Lucius ne sait pas combien sa dure, mais tu peux dire que c’est terriblement efficace. Un peu trop d’ailleurs, tu ne ressens rien, mais quand même rien, c’est terrifiant. « Tu ne me voles pas, certes, mais tu en prends dans mon dos, même si ce n’est pas moi qui te le fournis directement, je participe à ta déchéance, ton addiction, je suis celle qui à créer le Red et à cause de moi qu'en est arrivé là, je te demande toujours plus, je veux le meilleur pour toi et je te pousse dans tes retranchements alors que tu n'as clairement pas besoin de m…..oi……. ! »

Un sens ? Il n’y a pas vraiment de sens, tu commences avec une réponse mais tu dévies rapidement le sujet comme si des choses devaient sortir de ton esprit pour le soulager « Dorianne le voyait bien, je n’arrive plus à suivre, je …. Je perds de l’élan, je suis à la traîne ! Astoria ……ASTORIA ! » C’est quoi ce délire… « Je vais bien pardon » tu te redresses subitement « je ne veux pas que tu continues à prendre cette saleté d’accord, c’est terminé ! Ton combat devient le nôtre, si tu tombes, je tombe, tu le comprends ça ? Je…. Je n'ai pas le choix ! » D’habitude cohérente et posée, tu pars dans tous les sens, ce n'est pas facile de se concentrer quand tu dois ne plus ressentir quelque chose, comme une femme enceinte qui à ses hormones qui la travaillent, tu passes tu noir au blanc. « Je sais plus ce qu’il se passe, je…. Je pensais que tu serais la…. Que… Lysandro…. » Le corps battant, tu sens les hauts, le cœur et les larmes monter. « Je suis désolé, j’aurais dû veiller sur toi ! Être là pour te soutenir ! » Tu lui attrapes les poignets et les serres comme pour être sure qu’il t’écoute « je sais que tu le fais pour rester le même. Pour être plus fort ! Mais tu n’as pas besoin de l’être… Tu l’es déjà à mes yeux ! » Subitement, tu t’approches montant sur le lit et venant t’asseoir sur le côté du lit, tu grimpes vite pour le plaquer sur le matelas en tenant son visage alors que les larmes coulent seules sur ton visage. « C’est ma faute si elle est partie, je l’ai abandonné à sa naissance, c’est normal qu’elle ne veuille plus rester ici…. Dorianne à raison, c’est ma faute, tout est ma faute. J’ai eu l’idée de cette drogue, je l’ai créé et maintenant ça te pourrit les veines ! »

Tu continues à t’avancer petit à petit venant te poser sur son bassin au-dessus de lui, et subitement, tu chuchotes « tu ne me quitteras pas ….. » Ce n'est pas une question ni une affirmation, c’est un entre deux. T’es mains reste ancrées sur ses joues, sans presser pour autant, mais sans lâcher son visage. T’es yeux vairons perses les siens dans un moment de silence intense comme si tu cherches une réponse dans le fond de son âme. « Je suis fatiguée lys…. » Lâchant sa prise, tu te laisses doucement glisser sur le côté du lit avec une grâce inexistant allant te recroqueviller le regard sur le mur d’en face, ascenseur émotionnel terrible, c’est épuisant même pour un vampire. Ou alors c’est pire en tant que vampire, tu ne sais pas trop « il faut que j’appelle Danika, elle doit faire la prise de sang » mécaniquement, tu te relèves et saisie le téléphone sur la table de chevet qui décore sa chambre. Et là sans pouvoir contrôler alors même que tes doigts touches le plastique du téléphone sans fil tu la saisie et l’envoi violemment contre ce mur que tu as fixé quelques secondes « d’abord Astoria, ensuite Dorianne et maintenant toi, Lucius sera le prochain… C’est ça ? » Assise sur son lit tu es lasse de tout ça ton corps se tasse comme un flan, fatigué, cette fatigue moral et physique qui s’est accumulé depuis plus d’un an. « Lucius avait raison, c’est une très mauvaise idée en fait » tu le reconnais enfin, faire appel à ce sort est en effet une très mauvaise idée maintenant que tu ne sais plus gérer.
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Dim 20 Jan - 17:37
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Lysandro avait redouté cet instant depuis sa première prise de RedStar et, maintenant que l'inévitable s'était produit, il s'inquiétait de s'en sortir qu'avec des remontrances et une prise de sang. Bien sûr, ce n'était que le début et Lysandro savait parfaitement quelle serait la prochaine étape après les analyses, mais, il ne pouvait s'empêcher de trouver cela un peu court, presque trop miséricordieux. La réaction ou plutôt le manque de réaction de Prim l'inquiétait bien plus que ce qui pourrait lui arriver si le vampire décidait de se déchaîner contre lui. Cela ne ressemblait même pas au calme annonçant la tempête, plutôt à une absence totale de tempête. Jusqu'ici, il s'était montré coopératif, s'était allongé après avoir remonté sa manche, mais, il n'avait pas pu s'empêcher de se relever pour faire une remarque. À croire qu'il n'avait aucun instinct de survie. Instinctivement, ses muscles se crispent en la voyant lever les yeux, mais sa mine demeurait inquiète et son regard concentré sur son interlocutrice.

Elle parla de son envie de lui planter une aiguille dans l'oeil et l'Italien attendit, ne sachant pas s'il devait se préparer ou même espérer ressentir cette vive douleur, mais rien ne vint. Il poussa un bref soupir lorsqu'elle signala plaisanter. Il ne savait pas si c'était un soupir de soulagement ou de déception. Certainement un soupir dû à la tension accumulée qui se relâche en tout cas.

"Je le mériterais, mille fois." Répondit-il le plus sérieusement du monde, et il le pensait sincèrement. Une douleur physique, aussi horrible et éprouvante soit-elle, serait bien mieux que celle qui lui torturait actuellement l'esprit. Se remord qui le rongeait sans fin et le vidait de l'intérieur.

L'Alpha baisse les yeux sur son bras et se concentra sur les gestes de Prim. À nouveau, ce ne fut pas l'inquiétude pour lui-même qui guidait son regard anxieux mais les gestes mollassons de la vampire qui avait pourtant de nombreuses prises de sang à son actif. Il ressentait un mélange de peine et d'impuissance. À part s'excuser en boucle, il ne savait pas quoi faire, alors il se borna dans son rôle de patient à la fois docile et silencieux. Jusqu'au moment où la main de Prim tremble. Là, il ne put s'empêcher de se redresser de nouveau sur son lit. "Prim." Souffla-t-il, inquiet. Elle lui dit d'attendre et le lycan obéit. Sauf que le résultat semblait inévitablement le même. De son autre main, Lysandro toucha doucement le poignet de la vampire. Sans rien dire. Il aurait voulu ajouter qu'il comprenait, mais la phrase lui semblait affreusement fausse. Non, il ne pouvait pas comprendre. Il se contenta de ce fait d'acquiescer silencieusement alors que Prim déclara être fatiguée.

Une nouvelle dose de culpabilité l'envahit alors que le silence fut brisé. "S'il te plaît, Prim, ne pense pas comme ça. C'est entièrement ma faute. J'ai été faible. Ce n'aurait pas été le Red, cela aurait été autre chose. Je suis le seul responsable." Expliqua-t-il. "Je t'interdis de croire que c'est de ta faute ou que je n'ai pas besoin de toi." Lysandro se redressa sur le lit, définitivement inquiet par la vampire qui continuait de parler dans un monologue totalement décousu. "Prim." Souffle-t-il de nouveau. Il tend la main mais elle se redresse subitement. "D'accord. Je te le promets." Arrive-t-il à dire tandis qu'il lui interdisait d'en reprendre. Cette simple promesse résonne comme un poids dans sa tête, mais, en cet instant, il ne veut pas penser aux conséquences. L'Italien ouvrit la bouche puis la referma sans rien dire. Les larmes de Prim avaient arrêté net toute tentative de discours. Il sentit son coeur se pincer. Non, il ne pouvait pas lui permettre qu'il serait toujours là, même s'il en avait terriblement envie, parce que ce serait un mensonge. Elle était immortelle et lui non. Avant que cette pensée ne puisse définitivement le déprimer, la vampire lui saisit les poignets. Lysandro s'obligea à lever la tête avant de se retrouver plaqué sur le matelas.

Sa gorge est nouée devant les larmes qu'il voit coulés sur les joues de Prim. Il avait redouté que sa dépendance face écho au départ d'Astoria. C'était d'ailleurs pour cela qu'il avait continué de le cacher. Il ne voulait pas être la goutte de trop dans tout se qui se passait actuellement. Avec douceur, il leva le bras pour passer doucement une main dans les cheveux de Prim, remontant jusqu'au sommet du crâne en un geste réconfortant. "Elle reviendra. Laisse-lui le temps. Vous avez l'éternité pour vous réconcilier." Dit-il avec douceur, essayant de l'apaiser au mieux. "Ce n'est pas ta faute." Affirma-t-il avec un peu plus de conviction, tandis que son coeur devenait de plus en plus lourd.

S'ensuivit un chuchotement qui donner un entre-deux entre la question et l'affirmation. Lysandro prit une grande respiration, presque douloureuse. "J'irais nulle part." Murmura-t-il. Les mots lui semblent creux et insignifiants. Nouvelle respiration douloureuse alors qu'elle lui avoue être fatiguée. "ça peut attendre demain." Glissa-t-il en se redressant sur le lit. Il ne cherchait pas à s'échapper, juste à veiller à ce que Prim ne se surmène pas. Cette dernière s'était déjà relevé pour passer un appel. Lysandro sursaute en voyant le téléphone voler en éclat contre le mur. Il se redresse assez pour s'asseoir sur le lit et passa timidement une main autour des épaules de du vampire, la ramenant doucement contre lui. Une pointe de colère envers Lucius monte en entendant la dernière phrase, mais il étouffa ces questions et ce sentiment bien vite. Ce n'était pas le moment. "ça va aller. Tu dois... Tu ne peux pas avoir le contrôle sur tout, Prim, ou te sentir coupable pour ce que font les autres. Les gens font des erreurs, font des choix, et en tirent les leçons. C'est normal. Tu n'en es pas responsable." Dit-il d'une voix aussi apaisante que s'il la calmait après un cauchemar. "Et après les choses s'arrangent. Je te le promets." Au moins une promesse qui ne sonnerait pas comme un mensonge ou une demi-vérité. Une promesse dite avec une conviction qu'il essayait d'insuffler à celle qui l'avait sauver d'un enfer en Italie.

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Lun 4 Fév - 21:17
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Il n’ira nulle part, mais bon sang, c’est ce que tu veux entendre. Celle que tu rêves d’entendre tous les jours, tous les soirs avant de te coucher, tout les midis quand il mange avec toi. Non tu ne peux pas le perdre, pas lui, pas ton loup, pas ton Lys. Un précédant Jabberwoky avait crée un manque dans ton cœur, si celui-ci arrive à le copier, tu deviendras une créature sans aucune once de sentiment. Et le charme de Lucius n’en sera pas la cause. Tu t’es accrochée à Lys comme tu ne le devrais pas. Dorianne t’as mise en garde, il devait rester le simple chien de garde que tu avais décris pour le garder dans la clan. Mais aujourd’hui il suffit qu’il revienne blesser pour le cœur qui te reste fasse un bond inimaginable. Recroquevillée, sur le matelas. Tu fixes le mur comme une âme en peine. Comme ses patients que tu soignes, ces gens sans vie qui comprennent que d’un coup, ils ne sont plus rien dans ce monde et pour ce monde. Que leur existence n’a de valeur que pour eux même, que les actions ne vont en aucun cas, changer le destin bien graver dans leur chaire. Les larmes coulent comme s’ils avaient leur propre autonomie. Alors que le téléphone explose contre le mur tu sens ses mains se glisser sur tes épaules à moitié dénudées et les prendre pour te forcer à se rapprocher de son torse. Aucune volonté, aucun refus au contraire c’est comme si une vague t’emportait. Tu glisses lentement vers lui et t’entoures de sa chaleur, de son odeur particulière.

Tu t’enivres presque à t’en soûler, te redressant pour bien te calmer contre lui. Fermes les yeux quelques secondes, pour essayer de reprendre le dessus mais le charme de Lucius continue à faire son effet « oui tu as raison, ça va se tasser, tout va rentrer dans l’ordre » un déni monstre, ta voix presque placide et monotone, il faut tendre l’oreille pour t’entendre. Tu es flasque, inerte. Les yeux figé devant toi. « Tu crois quelle pense à moi ? Je veux …. Je …. Peut-être qu’elle est plus heureuse là bas, plus vivante. Ici c’est sombre, étouffant. Y à pas vraiment de lumière en fait, tu la vois la lumière ? » Un fin sourire se forme sur tes lèvres, tu ne bouges toujours pas, mais tes poings son serrés, serrés tant est si bien que tes ongles commences à mordre la chair de ta paume de main. « Des fois j’imagine que je suis comme ses gens qui n’ont rien connu de la vie. Qui ont leur famille, leur chien, leur …. » Silence, un silence aussi soudain qu’un coup de vent. Le sourire s’en va, le silence reste, et l’activité aussi puissante qu’un légume aussi présente. Seule le bruit des gouttes, rouge, écarlate, qui tombent. Une, deux, un bruit sourd mais audible par des fines oreille, sur le drap du lit. « Je suis fatiguée je crois » au moins une constante, une chose qui revient. Ton épuisement. Comme des moments de lucidité qui cogne sur ton cerveau. L’épuisement moral et physique. Qui revient comme pour casser et buter contre cette fausse bonne humeur injectée dans tes fibres par Lucius. Tant et si bien que cette fois, la force que cette vérité a pris pour frapper la conscience t’a fait saigner du nez.

Ton âme et conscience qui, par ce moyen, fait comprendre que c’est plus compliqué que ce que tu pensais de faire « semblant » la chaleur sur tes lèvres et le gout plus que connue du sang éveille en toi un petit frisson, tu baisses les yeux et regarde les deux tâches qui se sont regroupée en une grande. « Ça ressemble à un papillon… » Un rire mutin s’échappe de tes lèvres. L’image que reflète les gouttelettes sur le drap te fais penser aux images que tu montres à tes patients. T’es doigts font le tour de la tâche avant de venir essuyer le filet sous ton nez. Sans comprendre pourquoi tu fixes alors comme hypnotisée, le rouge qui habille tes deux doigts. « C’est peu être moi qui devrais partir… ? » Cette idée explose comme si une révélation s’offrait à tes yeux. Peu être que c’est toi qui devrais partir, tu as fait ton temps, tu … Veux continuer pourquoi faire déjà ?  
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Ven 15 Fév - 18:00
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La culpabilité monte, bien plus blessante que toutes les gifles et autres coups qu'il aurait pu recevoir. Voir Prim dans cet état... Il ne pouvait que se sentir responsable. Il avait été la goutte de trop. Tout cela à cause de sa faiblesse. Que pouvait-il faire ? Que pouvait-il dire ? Il avait tellement peur de dire le mot ou de faire le geste qui briserait davantage la vampire à qui il devait tout. Même les promesses formulées lui laissaient un goût d'amertume en bouche car il savait qu'il ne pourrait pas éternellement les tenir. Le loup ne pourrait pas être toujours là. Un jour le temps viendrait prendre son dû. Chaque nouveau cheveu gris le lui rappelait. Lentement, il avait emmené Primrose contre lui, s'accrochant à cette présence autant qu'elle s'accrochait à la sienne. Essayant d'oublier, de la rassurer, de vivre dans le "maintenant" en oubliant le "demain".

Avec douceur, il passe une main dans les cheveux de la vampire. Il est toujours pataud lorsqu'il se laisse aller à ce genre de geste, ce qui les rendait rares et précieux. Il le sait. Cela le crispe davantage et lui donne des allures de lourdaud essayant de manipuler une poupée de porcelaine. L'Italien essaye d'être rassurant, bien que le conflit impliquant Astoria le dépasse clairement. "Elle pense à toi." Assure-t-il, ce n'était pas un demi-mensonge cette fois, il s'agissait plutôt d'une déduction faite à partir de ses visites au cirque. "Tu lui manques certainement. Mais... Elle a surement besoin de... de se chercher un peu, de se trouver. C'est comme une crise d'adolescence tardive." Nouvelle tentative de se montrer rassurante. Il n'avait jamais eu d'enfants, mais, l'italien s'y connaissait en crise d'adolescence. Lui-même en avait tenu une sacrée couche dans ce domaine avant de devenir un lycan. "Moi, je la vois la lumière." Souffle-t-il ensuite en regardant Primrose. Une part de lui se dit : je n'ai pas le droit de lui dire ça, pas après ce que je viens de lui faire.

Il continue de l'écouter, ne pouvant s'empêcher de tiquer quand elle parle de chien. Un sobriquet qu'il a souvent reçu et pas toujours sous la forme d'un trait d'humour amical comme le faisait parfois Lucius. Comme il aimerait chasser cette voix dans sa tête qui lui soufflait qu'il ne pourrait jamais comprendre. Le loup ne pouvait pas savoir quel effet cela faisait de vivre une aussi longue vie que celle qu'avait vécue Primrose. Sa propre vie n'était qu'un battement de paupières en comparaison. Lys chasse cette petite voix qui regroupe toutes ses inquiétudes. Il resserre sa prise sur le vampire qui se murait dans le silence. L'odeur du sang lui envahit les narines et il se redresse, paniqué en voyant les gouttes se former sur le lit. "Prim." Dit-il, simplement, la gorge nouée. Son coeur se pince un peu plus. Il ne dit rien au sujet du papillon. Elle semblait être dans le même état que lorsqu'il était venu la chercher après que la punition de la reine avait été levé, lors de la création de la meute. Elle ressemble au spectacle qu'il avait dû offrir lorsqu'elle l'avait ramené d'Italie. L'Italie... une idée lui traverse l'idée. Une idée insensée.

"On devrait partir tous les deux. Pourquoi pas en Italie ?" Tout en disant cela, il prit un mouchoir pour essuyer délicatement le sang des doigts de du vampire. "Moi j'ai besoin d'un endroit loin de la tentation du Red et toi tu as besoin d'une pause. Loin des fleurs et de la reine. Juste tous les deux. On mérite une pause, après tout ce qu'on a fait pour elle. Elle peut par nous le refuser." Il met dans ses mots une conviction qu'il est loin de posséder. Il était fou de proposer une telle chose dans un moment pareil. Partir en pleine guerre entre clans ? Mettre en sourdine son rôle d'Alpha, ses responsabilités, pour formuler une demande égoïste, cela ne lui ressemblait pas. Non. Correction. Cela ne lui ressemblait plus depuis une trentaine d'années. Lysandro se crispe en attendant la réponse. En cet instant, il était bien plus inquiété par un refus que par l'éventualité des conséquences qu'aurait une telle absence sur la meute et le clan. Il y a toujours cette petite voix qui lui glisse qu'il ne comprendra jamais. Que c'était une histoire de Sire et d'infant. Des notions venant d'un autre univers que le sien. Lui n'était qu'un loup. Il se prenait pour qui à cogiter de tel envie ?

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Lun 18 Fév - 11:51
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Tu fixes le sang sur tes doigts, en cet instant rien ne te traverse l’esprit, comme si regarder ce velours rouge sur le bout de tes doigts t’a hypnotisé. Il vient couper cette attirance en essayant tes extrémités. Tu relèves alors les yeux comme une enfant qui ne comprend pas sa punition. Pourquoi ? Tu sembles si apaiser de voir cette rougeur sur tes mains. Cette odeur âcre et enivrante. Ton propre sang qui coule en filet de ta narine vers les commissures de tes lèvres. Faisant le chemin du contour de ta bouche pour, que d’un simple coup de langue. Tu puisses goûter ce breuvage. Léchant tes lèvres délicatement. Tu teintes alors celle-ci d’un rose nacré et brillant. Figée, tu le laisses faire sans broncher, comme un père avec sa fille qui lui réprime une envie de pleurer en parlant de tout autre chose alors qu’elle c’est blessée. L’Italie. Ce pays ou tout a commencé, tout a changé, ou tu la rencontrée. « L’Italie ? » Tu penches alors la tête comme si tu cherchais une logique à ce qu’il propose. Tout quitter pour partir comme ça ? Tu fronces les sourcils. Un instant tu le fixes dans les yeux. Est-ce que c’est une ruse pour te faire penser à autre chose ou est-il sérieux ? Tu t’approches subitement en plaquant sa main et son mouchoir sur le lit « elle ne nous laissera jamais partir…. Tu la connais aussi bien que moi… » Tu chuchotes comme si le plan que vous élaboriez pouvait rapidement revenir aux oreilles e la reine, ton nez arrête de saigner mais le tracer de ce liquide rouge reste imprimé entre ta narine et le bord de tes lèvres.

« Partir, partir, loin, très loin, ou personne peu venir nous trouver » Tu te redresses sur tes jambes brusquement sur le lit et le pointe du doigt, presque menaçante. « Je veux juste qu’on me fiche la paix ! Dorianne, Astoria, Louis, Lucius…. La clinique, le trafique ! Amalrich… Je ne suis pas la reine pourquoi j’ai autant de responsabilités tu peux me dire » Tes pieds enfoncés dans le matelas, tu essaies de garder un équilibre précaire sur la mousse de celui-ci. « Je veux souffler, respirer, penser…. Ne serait ce qu’un jour, à moi bon sang. Moi ! Toi ! ….. Nous ? » Bizarrement le fait de parler de toi avec ton loup inclus te fais descendre d’un étage, ta voix se calme, ton souffle aussi. Tu le fixes de ta hauteur comme le dévorant du regard. Comme si tu voyais un mirage à tes pieds. « Tu veux qu’ont partent tout les deux ? » Ce n’est que là, tout de suite que tu comprends ce qu’il vient de proposer. Partir simplement tout les deux là-bas, ou tout à commencé. C’est lui, pour la première fois, qui propose une telle chose. Petit à petit le cheminement de l’idée suit son court vers ton cerveau. Tu te laisses tomber à genoux devant lui faisant bouger le matelas comme une vague submergeant. « Tu m’emmènes en Italie …. Pour de vrai ? » Tes yeux brilles presque comme des petites pierres précieuses. Ce n’est même pas l’idée de se mettre au vert qui te rend aussi pétillante, mais d’y aller avec lui. Comme s’il te propose un voyage de vacances. Le Red t’es même sortie de la tête sur le coup.

« Je veux… Je veux ! » Aussi soudain qu’un chien sur son os tu viens plaquer tes deux mains sur ses joues et l’oblige à se rapprocher pour embrasser son front. « Partons loin d’ici…. Tu as raison, on a besoin de souffler, plus de Red, plus de travail. Juste nous et l’Italie. » Surexcitée comme une puce, tu passes des larmes à la joie en un coup de vent comme si quelqu’un venait de souffler sur ta peine. Ton esprit se raccroche comme un condamné à mort aux dernières paroles de bonté de son bourreau. « Demain, on part de…. non attend, je ne peux pas. La semaine prochaine ! Tu veux ? Je demanderais à Danika de nous préparer le voyage, la maison de campagne en Toscane … J’y ai presque pas mis les pieds depuis l’acquisition » un sourire éblouissant, une euphorie très peu contrôlable sur le coup. « Je dois prévoir une trousse de médecine. Ta descente sera rude… » Tout commence à d’emboîter petit à petit. Ce ne sera pas un voyage de plaisir, du moins il faudra plus d’une semaine pour gérer sa désintoxication. « Tu comptes partir combien de temps…. Je ne veux pas revenir avant que tu ne sois remis sur pied, revenir alors que ta convalescence n’est pas terminé et te remettre dans un environnement toxique. » Les montagnes russes. Après une joie intense, la vérité revient te frapper. Toutes les complications, les besoins, la réalité que sera ce voyage loin de tout. Cette le cadre sera d’un idylle à couper le souffle, mais pour vous deux, Lys qui sera en pleine cure, toi qui le soigneras, il faudra être solide et préparer.

Silencieuse, tu le fixes dans ta tête c’est l’ébullition. Tout ce que tu vas devoir programmer, savoir que dans le couple, dans ce duo tu vas devoir avoir les épaules solides. Soutenir un Alpha dans une cure de désintoxication. Tu sais déjà que ce ne sera pas jolie. « Je ne sais pas si j’en serais capable Lys.. » Tes yeux s’embrume, une boule au ventre, tu ne sais pas si tu pourras être celle qui va l’aider. Rien que l’idée de le décevoir et ne pas y arriver te brise le cœur. Tu trembles doucement alors que les larmes reviennent, de véritables ascenseurs émotionnels en un quart de seconde. « Je ne veux pas empirer les choses encore ! » Tu te pinces les lèvres alors qu’une de tes mains vient frotter tes yeux brulant de larmes.

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Mar 26 Fév - 8:35
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L'Italie. Il se sentit idiot presque immédiatement après avoir fini de prononcer sa phrase. Pourquoi l'Italie ? Bonne question et l'Alpha sentit que son interlocutrice se la posait également. "Pourquoi pas ?" Répondit-il, avec un haussement d'épaules, soudainement mal à l'aise. L'Italie faisait monter tellement de chose en lui. C'était le pays représentant un moment de sa vie où celle-ci était plus facile, le pays qui avait vu sa chute en Enfer, le pays où ils s'étaient rencontré. Pourquoi pas, en effet ? Une main plaque la sienne sur le lit, le tirant de ses pensées. Elle chuchote ce qu'il redoute déjà, un petit tic aux lèvres de l'italien trahi l'éveil d'une pointe de culpabilité par avance. Même si jamais la reine les autorisait à partir, si jamais il arrivait quelque chose durant leurs absences... Ils ne se le pardonneraient sans doute jamais. En tout cas, lui ne se le pardonnerait pas. Il le savait bien. Pourtant une part de lui, sans doute celle qui avait soufflé l'idée de l'Italie, avait envie de dire : on s'en fout de la reine. Ce n'était pas pour la reine qu'il était devenu l'alpha de la meute. Ce n'était pas la reine qui l'avait sauvé, aider à comprendre ce qu'il était devenu, qui avait assemblé patiemment les morceaux de l'être brisé qu'il avait été. Ce n'était pas à la reine qu'il devait tout. Ce n'était pas pour la reine qu'il voulait être plus fort qu'il ne l'était en réalité, ce n'était pas pour elle qu'il voulait être capable de tout encaisser même le poids des années.

Et là encore, il encaisse en étouffant la jalousie que pouvaient provoquer certains noms récités. Amalrich. Louis. Encore et toujours eux. Ce n'était pas le moment d'être jaloux. Il attend en essayant de faire taire son inquiétude. On aurait dit qu'elle était en plein trip et pourtant, il ne sentait aucune odeur de Rose, caractéristique du Red, sur elle. Puis son coeur s'arrête devant un simple mot. "Nous." Confirma-t-il avec un hochement de tête timide. Comme il regrettait, soudainement, ses jeunes années et de l'audace qu'il avait à l'époque, une audace qui était aujourd'hui rouillée par la peur de perdre le peu qu'il avait. La peur de la réponse. Qu'était-il comparé à elle ? Un gamin. Un louveteau. Avait-il le droit de revendiquer quelque chose ? Ne serait-elle pas mieux avec l'un des siens ? Aussi immortelle qu'elle ? Il n'ose rien ajouter. Il ose à peine respirer. Nouveau hochement de tête timide alors qu'elle demandait confirmation de ce que sous-entendait sa proposition. Partir avec elle, loin de tout ce cirque.

Les yeux de Primrose brillent et l'italien put reprendre une respiration normale. L'ombre d'un sourire apparaît après avoir reçu un baiser sur le front. Lysandro a un peu de mal à suivre le flot de paroles qui suivit, se concentrant sur le sourire retrouvé de la vampire. "D'accord. La Toscane." Approuva-t-il. Ni trop près ni trop loin des endroits qu'il connaissait, cela semblait l'idéal. "On pourrait aller jusqu'à Florence." Ose-t-il proposer connaissant la réputation des musées de cette ville.

Il en était presque à spéculer sur ce qu'ils pourraient faire, lorsque la rude réalité se rappela à lui, à eux. Le Red, la descente. Ce n'était pas pour les vacances qu'ils allaient en Italie. Ce serait difficile, horrible à supporter. Lysandro perdit son sourire. Il essaya d'imaginer la descente, le manque qu'il lui arrivait d'éprouver mais en mille fois pires. Plus de Red. Du tout. L'Italien détourna le regard, ne voulant pas que Primrose voie à quel point cette pensée lui avait glacé le sang. Il hoche négativement la tête. "Je n'en sais rien." Avoua-t-il, gardant le regard fuyant alors que la vampire lui demandait combien de temps cela prendra.

Il lança un coup d'oeil rapide, à la dérober, juste assez pour voir qu'elle cogite de nouveau mais pas sur un sujet aussi réjouissant que leur voyage en Italie. Un nouveau déchirement au coeur, une nouvelle couche de culpabilité, recouvert d'une nouvelle détermination sourde : non, il ne pouvait pas lui imposer cela.

"Tu n'as pas à le faire." Dit-il après un instant de silence, en la regardant de nouveau en face. "C'est ma faute, à moi d'assumer les conséquences." Il était déterminé. Fini les tons hésitant et timide ou le regard rongé de culpabilité. Il retrouvait son rôle de rocher auquel Primrose pouvait s'appuyer. "Laisse-moi une semaine. Toi, tu ne t'occupes que des détails du voyage en Italie et de rien d'autre. Je ne promets pas d'être clean en une semaine, mais de l'être assez pour que le séjour là-bas ait quand même des airs de vacances." Lysandro tendit le mouchoir pour que la vampire puisse sécher ses larmes, l'autre est posé sur son épaule. "Et je me fous de ce que pourra en dire la reine." Finit-il enfin par dire. "Je ne comprends peut-être pas votre lien de Sire et d'infant, mais je sais une chose : Tu en as besoin. Alors, dans une semaine, on part." Il disait cela sur un ton sans réplique. Certains diraient qu'il était redevenu lui-même.

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Lun 4 Mar - 8:34
alone, at night, in the dark?
ft. Lysandro Nerotti


La Florence, combien de fois tu y es allée, combien de fois tu restes émerveillée par cette beauté, cette douceur, et cette chaleur dans cette ville. Sa gastronomie, son art qui fait briller tes yeux, et les multiples histoires qui s’éveillent et commence dans ce décor. C’est une merveilleuse idée que ton loup dévoile. Faire un petit voyage entre cest si belles villes. Tu souris grandement, tu le fixes sans détourner le regard, plongeant tes yeux dans les siens. Tu bois ses paroles comme du petit lait, si enivrant, si berçant qu’une petite mélodie. Il sait ce qu’il faut dire, il s’est que c’est ce que tu as besoin. Mais les choses dérangeantes viennent sur le tapis. Parler de sa désintoxication, de sa descente en enfer, car c’est le mot. Tu es bien placée pour connaître les effets secondaires, tu les a assez bien vu et vécu avec tes premiers cobayes pour voir l’enfer et le danger que ça peu être de vouloir se sevrer du Red. Tu commences à énumérer les choses nécessaires à un bon suivit, à une prise en charge parfaitement contrôlée pour un bon accompagnement sur mesure, et infaillible pour sauver ton loup, ton alpha, ton Lys. Tu te figes d’un coup d’un seule, tu restes bouche bée un instant. Comment peut-il te demander une telle chose, rester loin de tout ça ? Tu fronces les sourcils brusquement. Et furieusement.

« Tu te fiches de moi, tu oses me demander de ne pas m’occuper de ça ! » Le ton est assez cassant et brute. Mais tu essaies de ne pas monter la voix. Il commence à avancer son raisonnement. Que ce n’est pas sa faute, qu’il ne lui faut qu’une semaine…. Tu grinces presque des dents. Même si tu adules et respectes Lysandro, tu connais les ravages du Red sur les créatures. Baissant les yeux tu marmonnes dans ta barbes ton agacement, ta désapprobation. Subitement sans lui laisser le temps de respirer tu approches, posant puissamment tes mains sur ses épaules tu le bascules en arrière et le regarde comme une fury prêt à le mordre. Les canines dehors, les yeux d’un sombre qui ne te ressemble pas. Tant est si bien que les couleurs claires verte et marron ne font plus qu’un mélange terne. « Tu ne me connais pas assez pour savoir que jamais …. Mais alors jamais je ne te laisserais sombrer dans ton coin, j’ai affronté Dorianne pour te garder au près de moi, et ne crois pas que le Red te ferra t’éloigner de moi. Une semaine, une seule semaine, mais le septième jour je serais déjà à côté de toi. Je respecte ta fierté… Mais seulement par ce que tu comptes énormément à mes yeux, en cas contraire j’en aurais rien à faire et je t’aurais déjà enfermé dans le sous sol pour te désintoxiquer. Une semaine Lysandro…. Et je prends le relais pour vider tes veines de cette merde en cachet. De gré ou de force, tu serres lavé de cette saleté tu m’entends ? » Le plus effrayant dans cette scène c’est la calme dont tu fais preuve en parlant. Comme un conte de fée que tu pourrais raconter pour le bercer, un sourire affligeant et presque terrifiant sur le visage. Tu tiens à cet homme comme lui à sa drogue et c’était flagrant à cet instant. Presque égoïste, il est hors de question pour toi de le perdre.

Pressant ses épaules tu peux presque sentir ses muscles craquer sous ta paume tant tu y mets de la force pour l’enfoncer dans le matelas et lui faire comprendre qu’il n’y aura aucun échappatoir à sa condition de camé. « Dorianne ne sera qu’un sujet tabou là-bas, je ne veux plus entendre parler de personne, ni même de Lucius. C’est compris. Ce sera Notre… a Nous… De moment c’est claire ? Pas de meute, pas de clan, pas royauté, deux personnes parfaitement capables de passer du temps ensemble. Tu comprends ce que je te dis…. ? » Passant de la peine à la colère c’est assez brute et désarmant. Tu ne veux pas l’agresser mais c’est tout comme. Comme si tu lui faisais comprendre quelque chose. Que tu lui reprochais quelque chose plutôt. Implicitement. De façon détournée. Tu grognes presque avant de relâcher ta prise, et lui laisser le temps de reprendre une position moins douloureuse. Plus détendu. « Je m’occupe du voyage d’accord, comme je l’ai dit, on a la semaine pour boucler nos affaires en suspens, mais dans 7 jours, on existera plus ici…. Qu’ils le veuillent ou non » autant tu étais hésitante au début mais là comme un renouveau, un souffle de confiance. Tu es déterminée à faire ce voyage avec lui, et uniquement lui. Se mettant à genoux à côté de lui tu te penches doucement pour venir poser un baiser sur son front. Comme pour t’excuser de ce petit flambage impétueux. « Ça va nous faire du bien oui…. À toi comme à moi… »
BY CΔLΙGULΔ ☾
Primrose Bryce
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Lysandro Nerotti
▌Beware; for I am fearless, and therefore powerful.
Lysandro Nerotti
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Ven 15 Mar - 20:00
alone, at night, in the dark?
ft. Lysandro Nerotti


Il savait qu'il ne pourrait pas y arriver sans elle. En un instant, elle semblait avoir déjà tout planifiée, tout calculée. Tellement de détails que lui n'avait même pas commencé à envisager. Son cerveau commençait seulement à réaliser le fait qu'il ne toucherait plus jamais au Red. Jamais. Un simple mot qui sonnait comme une sentence horrible. Déjà, il refoulait cette pensée pour ne plus l'avoir en tête, avant que son souffle ne se fasse court et que des perles des sueurs froides ne naissent sur son front, trahissant un début de manque. Non, il ne pouvait pas y arriver sans son aide, pourtant, il se refusait de le lui demander. Pas après l'avoir vu craquer sous la pression qu'on lui donnait. Lysandro refusait d'être un poids de plus sur ses épaules. Il s'y refusait catégoriquement. Tant pis pour les conséquences.

C'était sa décision et il pensait la soulager en la déclarant de vive voix. Lui promettre que cette escapade en Italie aura des allures de vacances et non de cure. L'Italien fut décontenancer face à la fureur de la vampire. Elle qui avait semblée si fragile quelques instants plus tôt.

"C'est toi-même qui l'as dit. Tu n'es pas la reine et pourtant tout te tombe dessus. Je ne veux pas être un poids de plus pour toi, Prim. Tu n'as pas à prendre ça sur toi. C'est à moi de gérer." Se défendit-il vivement, bien décider à lui tenir tête sur ce point, bien que très maladroit dans le choix de ces mots. Une semaine, un délai qui était sans aucun doute des plus naïfs, mais il ne voulait pas reporter davantage ce départ. Surtout après ce qu'il venait de voir. Il s'inquiétait bien plus pour elle que pour que ce qui l'attendait durant son sevrage.

Elle marmonne, l'idée lui déplaît, c'est indéniable. Lysandro voulut approcher sa main pour la rassurer et sans doute pour lui mentir sur le fait que tout se passerait bien, mais, elle prit les devants en lui agrippant les épaules. Entraîner par la force de ce geste, l'Alpha retombe lourdement sur l'oreiller en manquant de peu de se prendre la tête du lit sur l'arrière de son crâne. Ses yeux s'écarquillent de surprise et il retint sa respiration sur la vampire toutes canines dehors qui est penchée sur lui. Le loup gravitait dans un monde peuplé de canines pointues, mais c'était la première fois qu'il voyait Prim aussi menaçante et aussi dangereuse à son encontre. C'était comme se retrouver soudainement dans le rôle de la cible, d'avoir troqué la peau du chasseur pour revêtir celui de la faible proie. Tout d'un coup, l'envie de lui tenir tête disparut. Bien que le ton de la vampire était calme, il ne songea pas un seul instant à répliquer. "C'est d'accord." Finit-il par dire, tel un criminel qui se rendait à la police. Un mélange de sentiments étrange le torturait, entre culpabilité et soulagement. Les mots le touchent et il sait qu'il aura besoin d'elle, mais, il s'en voulait également de cette certitude, de cette incapacité à s'en sortir seul, d'imposer un nouveau coup dur à celle qui l'avait déjà sauvé. Celle qui lui avait donné cette vie qui était la sienne depuis maintenant une trentaine d'années.

Il serre les dents alors que ses épaules sont de plus en plus malmenées par la pression des mains de Primrose. Lysandro ne put s'empêcher de déglutir alors qu'il se sentait s'enfoncer dans le matelas. Il se prend en pleine poire ce qu'il identifie sans mal comme des reproches avec la surprise d'une gifle, mais il encaisse. "Message reçu cinq sur cinq." Répondit-il en se redressant dans une position plus confortable. Il était encore perturbé par ses paroles. Il voit le reproche mais ne sait pas comment y réagir, ce qu'il aurait dû faire pour l'éviter. Ne pas être l'Alpha de la meute ? Mais n'était-ce pas elle qui avait mis au point ce projet ? Lui l'avait appliqué, pour avoir la vie sauve mais surtout avoir le droit de rester près d'elle. Qu'aurait pu faire d'autres ? Qu'aurait DU faire d'autres ? L'Italien étouffa ses pensées pour se concentrer sur la conversation.

Sept jours pour 'boucler les affaires en suspens'. Sur ce point, lui aussi pourrait souffler des reproches, glisser qu'il pourrait le faire si elle ne lui interdisait pas des manoeuvres un peu plus agressives envers le clan des camélias, exploiter leurs absences de bagues de jour pour tenter une attaque durant la journée, par exemple. Une idée parmi tant d'autres qu'il savait ne pas pouvoir formuler à voix haute devant Primrose, ce qui lui faisait ressentir une pointe de jalousie et de colère, mêler à de la frustration, à chaque fois. Il garda tout cela pour lui, se contentant d'hocher la tête. "Je ferais le nécessaire." Ne put-il pas s'empêcher de commenter. Lys ne voulait pas gâcher la perspective du voyage à venir, même si cela signifiait sept jours d'enfer avant de pouvoir goûter à ce paradis. Surtout, il ne voulait pas penser à ce qui pourrait arriver durant leur absence et surtout pas à l'après... L'avant s'annonçait assez difficile comme cela, sans qu'il n'ait à s’inquiéter pour d'autres chimères.

Lysandro ferme brièvement les yeux, le temps du baiser sur le front qui apaise en partie les tensions qui le crispent. Il acquiesce de nouveau lorsqu'elle annonce que ce voyage leur fera du bien. "Sept jours." Rappela-t-il, avec des gestes hésitant, presque timide, il posa sa main sur la sienne. "Et on s'envole loin de tout ça." Le ton se veut détendu et confiant alors qu'il est très loin d'éprouver de tels sentiments. Sept jours d'enfer avant de goûter à la paix. En était-il capable ? N'était-il pas utopiste ou naïf de sa part d'employer des mots comme 'on' ou 'nous' pour parler d'eux ? "Tout va bien se passer." N'avait-il pas pu s'empêcher de dire à voix haute, plus pour lui-même que pour son interlocutrice, comme un besoin de se rassurer en proclamant cette affirmation.

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Lysandro Nerotti
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