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Sam 29 Déc - 22:12
Dark Carnival, Mermaid on stage.
Trois mois, ce qui donne environ 91 jours, que je n’ai pas parlé avec ma mère, elle a tout essayer pour reprendre contact avec moi, pendant un mois j’ai fait la sourde oreilles et l’ai ignorée... Un peu gamin comme réaction je l’avoue, alors j’ai décidé de faire une trêve d’un jour, j’ai décidé d’accepter de l’écouter, voir si elle allait me donner des réponses. Mais têtue comme elle est, elle n’a rien voulu m’apprendre de plus, de ce fait je lui ai simplement dit que si elle voulait que je lui reparle un jour, il allait falloir qu’elle vide son sac sérieusement. Deux mois sont passé depuis et elle ne m’a toujours rien dévoilé mais tente de prendre de mes nouvelles comme si de rien n’était. Ça fait aussi trois mois que j’ai fait mes premiers pas au Lost Paradise, le cabaret de ma sœur. Au début je n’y suis rentrée que pour me rapprocher d’elle et lui annoncer nos liens de sang, mais il s’avère que lui lâcher la vérité semble plus compliqué que prévue. J’essaye tant bien que mal de trouver un moyen de parler avec elle, mais ce n’est jamais le bon moment. Et puis je me suis attachée à cet endroit, à nos entrainements, au boulot, aux collègues, je m’y plais et j’aime ce que j’y fais... Peut-être qu’après mes études je pourrais me faire embaucher réellement ? Ou alors je vais noyer toutes mes chances en apprenant à Amalia la vérité.
En me levant ce matin et après avoir vu les trois appels manqués, deux messages vocaux et sept sms de ma mère j’ai décidé qu’il été temps que j’aille enfin voir Amalia pour lui dire la vérité et pour chercher des réponses auprès d’elle, sachant que le soir je devais m’y rendre pour travailler, je me suis motivée toute la journée. Et comme tous les jours je me suis un peu dégonflé en arrivant devant les portes, j’ai tenté de me remotiver et me donner courage en mettant ma tenue, n’étant pas sur scène ce soir je m’occupais de servir la salle. Je ne sais pas pourquoi j’ai si peur de lui avouer qui je suis, elle m’intimide un peu et puis je n’aime pas penser à l’hypothèse qu’elle pourrait ne pas accepter la vérité et me mettre dehors. C’est Theo qui fait le show ce soir, elle est impressionnante sur scène, j’aime bien m’arrêter de temps en temps pour la regarder, j’apprends beaucoup grâce à elle, plus que dans mes cours. Comme je ne suis pas sur scène, je m’occupe de servir les tables. Ce n’est pas la chose la plus difficile, prendre les commandes et les déposer sur la bonne table question d’agilité, d’équilibre et de mémoire. Non le plus compliqué, c’est de gérer l’ardeur des clients, oh ils savent se tenir mais il y en a tout de même qui ne se privent pas pour lâcher des petits commentaires, faire des allusions ou même nous observer de haut en bas sans gêne et sans honte comme si nous étions des cookies moelleux.
Tout le long de la soirée, je me suis répétée les phrases que j’allais dire à Amalia, je me faisais toute la scène, ou les scènes différentes, corrigeant mes phrases et actions pour être sûr de lui annoncer de la façon la plus simple et parfaite pour ne pas qu’elle me rejette. Une fois la situation parfaite trouvé dans ma tête, il fallait que je trouve un créneau pour aller lui parler, mais le travail étant plutôt intensif, il est difficile de trouver un moment calme. La soirée se déroulait plutôt bien les clients avaient l’air satisfait, le bar avait bien marché et les pourboires étaient bons. Tout été quasi parfait, jusqu’au moment où la voix colérique de Theo me surprend, dans un sursaute je vois mon plateau vaciller et je fait tout pour que rien ne s’étale au sol Ce n’est pas dans son habitude à Theo de se mettre en colère, quelque chose a du se passer avec un client, du coup je me dépêche de poser mon plateau afin d’aller voir ma collègue pour lui prêter main forte en cas de besoin. Quand j’arrive sur place Amalia est déjà auprès de Theo alors je le dépêche de les rejoindre pour savoir ce qui se passe.
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Mer 9 Jan - 21:29
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Cela faisait moins d’un an qu’Amalia s’était lancée dans sa nouvelle aventure le « Lost Paradise Cabaret ». Une idée qui lui avait popée dans la tête, alors que Laurianne (sa fille adoptive d’un autre temps) était entrain de vivre ses derniers moments à la clinique. C’est pour la voir une dernière fois qu’Amalia était revenue à la Nouvelle-Orléans. Elle avait appris que Laurianne avait un cancer généralisé et qu’elle était en phase terminale. Pendant le temps où elle avait veillée sur elle, Laurianne lui avait raconté toutes les aventures qu’elle avait vécut et Amalia lui avait parlé des siennes. La sirène était heureuse d’apprendre que la vie de celle qui avait été sa fille, pendant un temps, avait été bien remplie. En revenant à la Nouvelle-Orléans, elle n’avait plus voulu la quitter, elle en était déjà tombée amoureuse dans les années 50 et son amour n’avait pas flétri. Elle y avait retrouvé sa vieille maison à la peinture bleu-verte, entourée de plantes, c’était presque comme si elle n’était jamais partie et pourtant, plus de soixante ans s’étaient écoulés. De son ancienne vie, il ne restait que cette maison ainsi que les portraits d’elle alors qu’elle se présentait sous le nom d’Eponine Gray. Ne voulant pas repartir de suite, elle avait décidé de rester et avait racheté des locaux dans le centre-ville qu’elle avait rénové et transformé en cabaret. En quelques semaines, le Lost Paradise était devenu un endroit incontournable de la ville et les foules s’y massaient.
Nous étions en début 2019 et Amalia se massait la tête devant son ordinateur et ses cahiers de comptes. Elle n’arrivait pas à réfléchir à cause d’un mail qu’elle avait reçu plus tôt dans la matinée. Jamais, oh grand jamais, elle n’aurait imaginé recevoir un tel message. Pendant une seconde, Amalia avait cru à une blague, mais la chose était tout bonnement impossible.
« Bonjour Margaret,
Je sais que tu ne veux plus entendre parler de moi, mais s’il te plait, lis ceci jusqu’au bout. Tu as une soeur, elle s’appelle Tasha et tu ne peux pas nier votre ressemblance, vous avez toutes les deux des cheveux de feu et de magnifiques tâches de rousseurs. Elle s’est présentée il y a quelques temps chez toi, elle a quitté la maison et elle ne veut plus me parler. J’aimerais que tu prennes soin d’elle, s’il te plait. Elle est ta soeur, si tu ne le fais pas pour moi, fait le pour elle.
Victoria. »
Amalia avait bel et bien embauché une jeune fille s’appelant Tasha Fontaine quelques mois plus tôt, elle était serveuse et danseuse, elle était même plutôt douée et, bien qu’Amalia n’ai encore pas prit le temps de la connaître, elle semblait être une personne de confiance. Ce mail venait tout remettre en question. Tasha était donc la soeur d’Amalia et celle-ci était partie de la maison, mais cela n’expliquait pas comment la mère des deux jeunes femmes savaient qu’Amalia travaillait au Lost Paradise… Ce mail avait donc travaillé la jeune femme durant toute la journée, à tel point qu’elle n’avait pas réussit à se poser une seconde pour faire les comptes. Il fallait qu’elle parles avec Tasha, mais elle n’avait pas voulu le faire avant le service : le travail c’est le travail, on ne mélanges pas vie privée et boulot.
Alors qu’Amalia se servait un verre de whisky afin de se détendre un peu, elle avait été interrompue par l’un des serveurs. « Madame, vous devriez venir. » Semblant paniqué, Amalia avait posé son verre sur son bureau et s’était précipité à la suite du serveur. Il l’avait conduit jusqu’à une alcôve en retrait, comme le Lost Paradise en possédait plusieurs, où Amalia pouvait déjà entendre Théodora, l’une de ses danseuses, s’égosiller sur un client. Amalia s’était interposée entres les deux, encore plus énervé qu’auparavant. « Qu’est-ce qui se passe ici ? » Amalia venait de remarquer la présence de Tasha. « Toi, tu retournes à l’intérieur. » avait-elle dit au serveur. Elle ne demanderait pas à Tasha de retourner en salle, autant qu’elle soit présente pour voir Amalia en action et puis elle aurait tout le temps de lui demander de prendre ses affaires et de ne plus jamais revenir une fois que la situation serait terminée. Amalia ne voulait rien avoir à faire avec sa mère et c’était la faute de cette Tasha si sa mère l’avait retrouvée, cela ne lui plaisait pas du tout. Elle reportait son attention sur Théo. « Qu’est-ce qui se passe Théo ? Qu’est-ce qu’il a fait ? » Bien qu’Amalia connaisse le caractère explosif de sa danseuse, elle savait pertinemment qu’elle ne s’énervait pas sur les clients aussi facilement, il fallait vraiment que celui-ci soit allé trop loin pour que la belle rousse agisse ainsi.
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Lun 14 Jan - 16:43
Dark carnival, Mermaid on stage
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Une heure lambda, dans une journée lambda. Tu joues avec les petits parasols usagés que les clients laissent sur le comptoir. « Tu te fatigues pas trop ça va ? » Tu lèves les yeux vers Hugo, un des multiples serveurs du cabaret. Bon pas un simple serveur…. Il se peut qu’un soir en mal d’amour, tu es invité le blondinet plutôt sexy dans son genre, à boire un verre, puis deux. Et finir peut être dans son appart. Enfin des histoires comme celle-ci son légions. Pour ne pas dire habituelles, il t’arrive même de ne pas reconnaître certain…. « Coup d’un soir » quand ils se pointent la bouche en cœur en pensant que tu as juste oublié de les rappeler. C’est adorable de voir leur visage se défigurer quand tu leur demandes « qui tu es » et qu’ils comprennent qu’en fin de compte c’est la dernière fois qu’ils pourront te voir. Hugo, c’est compliqué, il travaille avec toi …Erreur de jeunesse de mélanger boulot et sexe. Mais il le prend plutôt bien en fait, il a surtout dû faire avec. Car toi, savoir séparer les deux c’est aussi simple que de claquer des doigts. « Écoute, on s'est bien marré, ta pris ton pied et j’ai pris le mien, mais ……sa s’arrête là, c’est tout, on est adulte. Je te trouve sexy, ben j’ai voulu … je vais pas te faire un dessin ? » Le tact et toi, c’est l’eau et l’huile. « J’ai la flemme ce soir » celui-ci soupire grassement. « T’as toujours la flemme de tout … T’es irrécupérable ! » tu lui souris avant de lui planter un parasol dans les cheveux avant d’aller te préparer, ce soir après l’effeuillage, c’est ton tour pour une pôle danse. Le salon commence à se remplir, des habitués comme des nouveaux. Des gens seul, ou accompagner, le Lost Paradise n’est pas un vulgaire cabaret de fille de joie.
C’est un lieu de spectacle, un lieu de joie, de fêtes, alors il arrive que des familles viennent admirer les spectacles. Ce n'est pas sexuelle, c’est séduisant. Ce n'est pas outrageux, c’est sensuelle. Dans les loges, derrière la scène principale les danseuses. Dont toi et la petite nouvelle fait partie d’ailleurs, Tania ? Ou Tara … Un truc dans le genre, ne t'a pas retenue. En même temps tu t’en fou un peu. Une nouvelle tête ou pas tant qu’elle sait faire son travail ça te vas. Dans l’ensemble, la soirée s'est passé sans encombre. Comme d’habitude diraient les autres. « Tu n'as pas vu Aly » tu secoues la tête sans même comprendre ou réfléchir, ce n'est pas t’es oignons ce que les autres font. « Non-sérieux ça fait une demi heure que je la cherche. » Tu te retournes brusquement « putain, mais j’ai la gueule de celle qui la vu passer ? Je sors de scène … Je ne sais pas ou est Aly ! » Son grognement t’agresse les oreilles, tu roules des yeux. Ce n'est pas le service des objets trouvés ici, en enlevant tes bijoux tu entends un violent coup de porte s’ouvrir et le voici de retour en suivant cette fameuse Aly. Un scandale frappe à la loge, elle est en pleure, sa tenue légèrement déchirée, les cheveux en bataille. Le visage choqué. Tu reconnais ce regard, même si c’est différent, tu peux le comprendre. Instinctivement, tu te lèves et tu t’approches avant de stopper le jeune homme brusquement en lui tenant Le Bras « je m’occupe d’elle, sors » ton regard montrait la détermination de cette phrase, s’il ne sortait pas par lui-même, tu le ferais, et le cabaret connait ta fâcheuse tendance à être violente. Celui-ci soupire avant de prendre la porte de sortie des loges.
« Qu’est-ce qui s’est passé… » Assisse en tailleurs devant elle tu lui tends une chopine de vodka aussi petite qu’une pochette à main. Elle la saisie d’un coup d’un seul et la boit d’une traite, après quelques minutes de silence. Elle déballe tout ce qu’il s’est passé, tout, dans les moindres détailles. Allant au plus claire et plus crue de ce qu’il s’est produit. Pas un mot, pas une expression, seulement tes yeux fixés sur elle, tu dégoupilles d’un coup. Même pas changée, ni démaquillée tu avances comme un buffle dans un troupeau de moutons. Le visage fermé, sombre. « Il est dans une alcôve … Formule repas et spectacle » tu traces sans demander ton reste, au passage d’une des serveuses tu entour sa taille d’une main la faisant pivoter, desservir son plateau en bois vernis. Tu lui embrasses la joue avant de saisir la planche ronde de service de boisson en main, fermement. Elle ne semble pas comprendre ce geste, curieuse, elle rougit un peu même d’avoir fait partie de ce petit spectacle de table. « Mr Adler ? » Celui-ci sourit comme un bon petit tas de merde au fond de sa banquette en vu directe sur la scène, ce petit sourire s’associe à ta colère qui monte « règlement 6 alinéa 6.3 : les serveuses sont en droit de refuser de servir un client, si et seulement si, celui-ci est en infraction avec l’une des règles de l’établissement. Si le client souhaite une compensation au dérangement ; s’adresser directement à la direction des lieux. Alinéa 6.8 : les clients n’ont pas le droit de toucher, violenter, abuser, ou agresser d’une quelconque façon physique ou morale le personnel de l’établissement. En cas d’infraction, des sanctions financières et administratives seront alors légalement présentées à l’accusé. » Tout en récitant les points importants que tu juges approprié au contexte tu te défais de tes hauts talons et monte les deux pieds sur la banquette. Le regard ahurit du client qui ne sait plus ce qu’il se passe te tirer un sourire outrageux.
« Personnellement, pour des connards comme toi je préfère la manière la plus simple et directe » sans lui demander la permission alors qu’il s’apprête à se lever, tu lui balances, c’est le mot, les deux mains tenant le plateau. Tu lui envoies un violent coup de plateau à la figure pour le faire s’effondrer sur son séant. « Je te promets que si tu ramènes encore une fois ton gros cul de sale porc ici je te jure que tu repartiras la queue sur un plateau d’argent ! » tu te poses sur tes genoux en face de lui et plaque tes mains sur sa chemise pour la saisir au col et le tenir contre le mur « qui t’a donné le droit de la toucher hein….. ? Ton fric ? Ton statut ? Ta gueule ? » la voix féminine derrière toi qui hurle, tu la reconnaîtrais parmi des centaines. La directrice en personne, Amélia. Tu soupires, tu commences juste à t’éclater. « Il se passe que ce porc s'est permis de toucher une serveuse, elle est en état de choc dans les loges si tu veux voir l’état dans lequel il la mise …. » tu redescends de ta banquette et laisses tomber le plateau au sol « cpas cool, je commençais juste à m’amuser avec lui » tu soupires en fixant le client mortifié et saignant sans complexe, ta patronne à quelques centimètres de toi, tu comprends aussi qu’il y à la nouvelle. Tu grinces un peu des dents, ne plus être la rouquine quelque part te manque, vous êtes trois à présent. « J’assume totalement ce que j’ai fais » tu préfères lui dire avant qu’elle ne te jette un regard mauvais. Avoir entendu la détresse d’Aly t'a ramené des années en arrière, des années passé ou tu n’étais pas la femme forte que tu es aujourd’hui. Le temps ou tu étais soumise, ou tu lui étais soumise. Ou il en a profité, ou tu ne pouvais pas refuser. Tu t’es implicitement énervée, contre elle, contre ce client, contre toi-même. Cette colère ne quitte pas, et tu ne veux pas la perdre.
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Sam 23 Fév - 14:48
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C’est plutôt rare qu’un client se prenne les foudres d’un danseuse ou d’un des membres du cabaret, la plupart du temps ils sont plutôt respectueux et connaissent les règles. Evidemment il y en a toujours quelques-uns qui pensent que leur statut leur permet de faire ce que bon leur semble car ils se sentent supérieur, et dans ces cas-là nous avons les droits de les remettent à leur place, et sinon on peut toujours faire remonter l’affaire à Amalia pour qu’elle-même s’en occupe. Depuis que je suis ici, j’ai eu de la chance, il est rare qu’un client ai osé outrepassé les règles avec moi, souvent ce sont des mains baladeuses pendant mon service mais très vite je les stoppes et ils ne recommencent jamais. J’ai beau avoir l’air d’être une innocente et bien sous tous rapport petite rouquine, mais si on ne me respecte pas je peux devenir une vraie petite pétasse et faire regretter à la personne de m’avoir accosté. Evidemment je n’ai jamais eu l’occasion de montrer cet aspect de moi-même, et tant mieux car j’aurais un peu peur qu’Amalia me voit faire, ce serait pas bon pour mon image quand je viendrais lui apprendre qu’elle est ma sœur, enfin demi sœur.
Du coup la voix colérique de Theo ne passe pas inaperçu dans cette soirée tranquille, les clients ont l’air curieux mais ils ne bougent pas, moi par contre je décide de me rendre sur place. Je peux la localiser rapidement, sa colère à résonner dans tout le bâtiment et les clients ont cessés de chuchoter pour entendre ce qu’il se passe, je me dirige donc vers l’une des alcôves qui propose la formule repas & spectacle. Encore un de ces mecs friqués, vieux et moche qui pense pouvoir passer au-dessus des lois et se taper une petite jeunette. Quand j’arrive Amalia s’est déjà interposé et demande des explications, puis son regard viens se poser sur moi avant de se détourner vers le serveur qui l’avait prévenue pour lui demander de retourner au boulot. Son regard ne semble pas amical, et me fais froid dans le dos mais je me dis que ça ne doit pas m’être destiné, je n’ai rien fait qui pourrai faire qu’elle m’en veuille. Non c’est cette histoire avec le gros porc qui ne doit pas lui plaire, elle demande alors à Theo de lui dire ce qu’il s’est passé. Trois rouquines en train de faire le procès d’un gros pervers, c’est quand même drôle, enfin ce qu’il a fait n’est pas drôle, Theo raconte qu’il à oser toucher l’une des serveuses, puis descend de la banquette et lâche son plateau en disant que c’était pas cool de l’arrêter car elle commençait à s’amuser.
Le pervers semble secoué et choqué de ce qu’il vient de se passer, je le regarde avec dégoût me disant que ça aurait être moi à la place d’Aly, la pauvre, je me demande si je ne devrais pas aller la voir, mais en même temps j’ai envie de voir ce qui va arriver à ce gros dégueulasse. Theo semble remarquer enfin ma présence, et j’ai une fois de plus l’impression de ne pas avoir ma place là, c’est peut-être l’atmosphère de la soirée qui fait ça, je ne sais pas… Elle s’adresse à la directrice et lui annonce assumer entièrement ce qu’elle a fait. Je décide de me faire petite pour le moment, de ne pas intervenir ou réagir, j’attends de voir comment Amalia va répondre et peut être qu’ensuite je pourrais faire quelque chose, me rendre utile. La seule chose que je décide de faire et de ramasser le plateau que Theo à laisser tomber par terre, on sait jamais quelqu’un pourrait s’entraver ou le mec pourrait reprendre ses esprits et tenter de nous attaquer avec. Et puis ce plateau pourrait me servir d’arme ou de bouclier si quelque chose arrive, j’ai peut-être l’air de rien comme ça mais la danse m’a musclé, bon j’suis pas Hulk non plus. J’me demande si on devrait pas appeler les flics, ou alors remplir un papier pour éviter toute attaque en justice, ou si on doit sortir le gars et finir de lui donner une leçon loin des regards des autres.
« Heu.. les filles… pour éviter d’avoir une audience, vaudrait pas mieux changer d’endroit pour son cas ? » je pointe du pouce par-dessus mon épaule en me tournant à moitié. J’ai décidée d’ouvrir la bouche car je sais que dans la salle il y a des curieux, et ça pourrait nuire à l’image du Cabaret, mais aussi surtout à l’image des filles, même si elles s’énervent pour une bonne cause vaut mieux éviter de régler les comptes en public. J’me demande comment va être prise ma proposition de bouger, si ça se trouve on va m’envoyer chier parce que c’est pas vraiment « mon problème » ce qui se passe, j’me suis carrément incrusté car j’ai entendu les cris, donc pas vraiment m’a place de l’ouvrir. Mais c’est plus fort que moi, et puis comme Amalia est là j’aimerai bien me faire voir comme ça peut être quand j’aurais enfin les balls de lui avouer qui je suis vraiment, elle me fera pas trop la gueule ?!
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Jeu 28 Mar - 21:37
Dark carnival, Mermaid on stage
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Il ne manquait plus que ça, Théo qui faisait des siennes avec un client. Alors qu’Amalia suivait le serveur pour se rendre sur place, elle entendait la demoiselle s’énerver contre le dit client, allant même jusqu’à lui citer la loi. Je levais les yeux au ciel en arrivant sur place et je jetais un rapide coup d’oeil autour de moi. Tasha se trouvait déjà sur place et Amalia avait fini par renvoyer le serveur vers les autres clients et elle avait demandé à Théo de lui expliquer ce qu’il se passait. « Il se passe que ce porc s'est permis de toucher une serveuse, elle est en état de choc dans les loges si tu veux voir l’état dans lequel il la mise …. cpas cool, je commençais juste à m’amuser avec lui » Amalia regardait Théo, elle était en colère, évidemment et c’était normal. Amalia comprenait que cela dérange Théo, les clients n’avaient pas à avoir ce genre de comportements avec les employés, le Lost Paradise n’était pas un lieu de passe, c’était un établissement honorable. « J’assume totalement ce que j’ai fais » Amalia acquiesçait, rien ne l’étonnait venant de la rouquine et elle n’en espérait pas moins non plus. « Heu.. les filles… pour éviter d’avoir une audience, vaudrait pas mieux changer d’endroit pour son cas ? » Amalia se retournait vers Tasha et finissait par se rendre compte, qu’effectivement, tous les regards étaient tournés vers elles. « Monsieur Adler ? Voulez-vous bien me suivre ? » Elle lui montrait la direction du bureau et faisait un signe de tête à Théo et à Tasha.
Amalia réfléchissait à la façon de régler la chose. En d’autres circonstances elle aurait attendu que la soirée se termine et elle se serait délecter de l’âme de ce dernier à l’abris des regards. Monsieur Adler était quand même une personne connu, si il venait à disparaitre, des questions se poseraient et Amalia attirerait l’attention. Elle ne voulait pas faire de vagues, elle ne voulait surtout pas attirer l’attention de sa Reine. Une fois dans le bureau, Amalia avait refermé la porte derrière eux. « Vous savez que nous ne sommes pas un hôtel de passe Monsieur Adler ? » Amalia gardait son sang-froid. « C’est tout comme… » Elle tressaillait. Il avait cet suffisant sur le visage, celui de la personne qui se pensait au dessus de tout, à qui tout était du. Amalia les avait en horreur. Elle ne supportait pas ce genre de personne. Amalia avait bossé dur pour amasser sa fortune, elle ne devait rien à personne et elle ne supportait pas qu’on la fasse passer pour ce qu’elle n’était pas. « Je ne suis pas une mère maquerelle, montrez-moi un peu plus de respect ! Je vous rappelles que vous êtes ici dans mon établissement et je ne supporterais pas que l’on traite une de mes employés de la sorte ! » Le ton était monté d’un cran, on pouvait apercevoir les traits d’Amalia se crisper. « Vous savez qui je suis ? » Outrée, c’était le mot. Comme si le fait que ce monsieur soit un politicien de la ville lui donnait le droit d’agir ainsi. Amalia avait déjà beaucoup à gérer, elle était à fleur de peau à cause de ce qu’elle avait appris dans l’après-midi. Elle sentait sa nature de sirène qui voulait se manifester. Elle sentait que son visage se mouvait. « Vous pourriez être le président lui-même, je n’en aurais cure. Vous n’avez pas à agir de la sorte, j’attends de vous des excuses. » Amalia inspirait. « Des excuses ? » Il s’était levé. « Vous savez que je peux vous ruiner… » La demoiselle tapait du poing sur la table. Son visage se transformais en un cri, en une fraction de seconde, elle passait de ses jolies traits de jeune femme à ceux d’une créature effrayante. Des yeux noirs, une bouche énorme dotés de dents acérées. Une fois le cris lâché, elle reprenait son visage humain. « Essayez seulement. » Monsieur Adler avait reculé et nul doute que Tasha et Théo avaient dû en faire autant. Tant pis. « Vous … Qu’êtes-vous ? » avait-il lâché, effrayé. Amalia s’était rapprochée du visage du client et ses yeux étaient devenus tout noir. « Vous allez vous excuser auprès de Aly et de Théo. Vous vous excuserez auprès de moi et vous ne remettrez plus jamais les pieds ici. Est-ce que je me suis bien faîtes comprendre ? » Amalia ouvrait la porte de son bureau. « Je compte sur votre discrétion, bien évidement. » Il secouait la tête. « Bien évidement. » Il sortait, un peu hagard. « Tony, appelles Aly. Ce monsieur désires s’excuser. » Elle refermait la porte derrière lui.
« Vous ne direz rien de ce que vous avez vu ce soir, est-ce que c’est clair ? » C’était l’une des premières fois qu’Amalia laisserait des gens s’en sortir vivant après l’avoir vu ainsi. Elle ne voulait pas tuer Théodora ou même Tasha, bien qu’elle préférerait que Tasha s’en ailles d’elle-même après avoir assisté à cela. « Théo. Je ne veux plus d’esclandre comme celle-ci. Si il se passe quelque chose de ce genre, tu viens me voir ou tu appelles Tony. On portera plainte. » Ça n’amusait pas la demoiselle de devoir effrayé les gens. Elle attendait des réactions avant de faire quoi que ce soit. Si elles étaient intelligentes, elles se tairaient.